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Ça branle dans le manche
11 octobre 2006

Jean-Paul Gaultier : 30 ANS DE CRUAUTE ENVERS LES ANIMAUX

420gaultierje vais vous dire une chose : je lis énormément la presse, quotidienne, hebdomadaire, bimestrielle et tout le tremblement.

Je prends Libération depuis que je suis majeur, c'était à la fin des années 70, avant sa conversion au social libéralisme et son inclinaison pour les luttes sociétales plutôt que sociales.

J'ai failli arrêter la lecture de Libé maintes et maintes fois, les nerfs en pelote à force de vérifier jour après jour que July et sa bande de moines soldats défroqués du maoisme et du lambertisme vendaient la soupe des classes moyennes supérieures, celles qui vont à Ibiza ou Goa tous les trimestres et qui ont teeerrriiiiblement eu les chocottes (mon dieu...mon dieu !) en avril 2002 quand le méchant Le Pen s'est invité à la table des prétendants à la magistrature suprême.

Le pire, c'est quand Libé consacre des pages à la con (le vendredi et le samedi en général) aux défilés de mode, à la gastronomie catalane avec des adresses gourmandes à 60 EUR le couvert, au W.E. évasion aux Shetlands le jour du réveillon  ou au séminaire de tennis délivré par le coach de Mauresmo lui-même (le coach, pas Amélie) etc.
Là, j'ai vraiment envie de mettre fin à cette longue histoire et de les envoyer se faire foutre.

Samedi dernier(le 07/10), donc, yavait un supplément papier glacé avec en UNE la photo de Kate Moss à poil et à l'intérieur, de la pub pour Lagerfeld, de la pub pour Prada, Hermés (des montres à 4530 EUR c'est donné) des photos de maigrichonnes portant des nipes invraisemblables.
Je suppose que ce supplément gratuit daubesque (qui ne sert vraiment à rien car je ne peux même pas m'en servir pour le bac du chat, le papier glacé n'est pas assez absorbant)  concluait une semaine consacrée aux défilés de mode d'automne, avec filles déclavetées, bouilles satisfaites des grands couturiers et articles puant la déférence et le superlatif.

Forcément, il y a eu un reportage sur la collection de J-P Gaultier et le défilé qui y était associé.

Figurez-vous que ce connard fait (toujours) partie de ces "artistes" qui utilisent la fourrure, la vraie je veux dire, pour assembler ses fringues.
Ce n'est pas faute d'avoir reçu des pages et des pages d'informations, photos à l'appui, sur la cruauté sans nom de cette pratique.

Voici quelques mots mis en ligne par l'association PETA - www.petafrance.com -:

Tous les ans, des millions d'animaux, trappés pour leur fourrure, sont étranglés, battus, écrasés à mort ou noyés. Certains de ces animaux, parents, désespérés de ne pouvoir retourner auprès de leurs petits, vont jusqu'à se grignoter la patte prise au piège pour se libérer. Ils mourront un peu plus tard de leurs hémorragies, de la gangrène ou de la prédation.

Les élevages d'animaux à fourrure ne sont pas mieux. Les animaux passent leur vie dans des cages métalliques souillées et surpeuplées. Après des mois de confinement intense pendant lesquels ils sont soumis aux variations climatiques les plus extrêmes et à l'ennui le plus implacable, ils sont tués par asphyxie, rupture de la nuque, empoisonnement ou électrocution par les parties génitales. Ces méthodes ne font pourtant parfois qu'assommer l'animal, qui reprend conscience au moment de son dépeçage.

Lors de la semaine de la mode, quelques militants de cette association, dont la fondatrice de PETA, ont investi la boutique de ce styliste, qu'ils ont barbouillée de « sang » rouge en brandissant des pancartes « Ici, la mort à vendre ».  Il a fallu l'intervention des forces de l'ordre pour faire sortir ces militants, avec conduite au poste de police comme conclusion.

Ingrid Newkirk avait déclaré en préalable que cela fait plusieurs années qu'ils demandent à
J-P Gaultier de le rencontrer afin de lui faire visionner des vidéos, commentées par Pamela Anderson et la styliste Stella McCartney, qui illustrent la souffrance des animaux destinés au commerce de la fourrure»
J-P Gaultier n'a jamais accepté de les recevoir.

Alors certes, ce créateur de mode est une pitoyable andouille fumée insensible au mal, un égocentrique névrosé et je suppose que c'est mort pour le faire changer d'avis. Il doit prendre son pied en arrachant les ailes des mouches et en écrasant les escargots.

Mais si Libé continue, malgré mon courroux, à faire la promotion de ces saloperies bobo, je vais sauter le pas et même s'ils sont dans la merde avec leur plan de relance et l'effritement (comme on dit dans les milieux autorisés) de leurs ventes, je ne lirai plus ce canard.

Tant pis, ça me fera chier quelque part mais j'en ai plein le dos de cette presse servile travaillant pour les forces du fric, du laid  et de la méchanceté.

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