24 novembre 2006
CPNT : exclusif ! On a trouvé l’électeur moyen du parti des chasseurs
Les instituts de sondages peuvent se réjouir. Ils vont pouvoir s'appuyer, pour la prochaine campagne électorale, sur le sujet indiscutable de l'échantillon représentatif du parti chasse, pêche, nature et traditions vichystes.
Un échantillon représentatif, c'est, pour les distraits, une fraction d'une population qui permet de déterminer les caractéristiques de cette population avec une plus ou moins grande marge d'erreurs.
Un échantillon représentatif, c'est, pour les distraits, une fraction d'une population qui permet de déterminer les caractéristiques de cette population avec une plus ou moins grande marge d'erreurs.
On interroge un quota en quelque sorte. Eh bien... On a mieux ! C'est un résumé de quota, un modèle réduit, plus vrai que nature, qui nous permettra de cerner avec précision ce que sont les qualités, comportements et opinions des adhérents de CPNT en particulier et des chasseurs français en général.
On le sait, CPNT, cette association de killers franchouillards en treillis présentera son taulier lors de la prochaine présidentielle car cet adepte de la ruralité empaillée aura assurément ses 500 parrainages.
Cet échantillon ultime, appelons-le jipé, il fera peut-être un peu de cabane avant de donner ses intentions de vote pour le second tour à la Sofres ou Ipsos.
Mais personne ici ne doute de sa sincérité, de son parler vrai et des valeurs si modernes qu'il incarne.
Merci au quotidien Le Progrès pour avoir, de cette façon, dégagé le champ de la typologie sociologique du chasseur français.
Mais personne ici ne doute de sa sincérité, de son parler vrai et des valeurs si modernes qu'il incarne.
Merci au quotidien Le Progrès pour avoir, de cette façon, dégagé le champ de la typologie sociologique du chasseur français.
www.leprogres.fr L'info de la Haute-Loire
vendredi 24 novembre 2006
"Un chasseur sachant intimider ses victimes
Un habitant de Saint-Laurent-de-Mure (Rhône) a tiré sur les occupants d'une voiture qu'il avait percutée. Les gendarmes ont trouvé neuf armes à son domicile.
Moustache poivre et sel, teint rosé, Jean-Pierre, 62 ans, n'est pas du genre commode. Connaissant ses réactions, les gendarmes sont même venus à quinze pour l'interpeller à 6 heures du matin à son domicile de Saint-Laurent-de-Mure (Rhône), où ils ont trouvé neuf armes et un stock de munitions.
Dans la nuit de lundi à mardi, vers 1 heure du matin, cet artisan à la retraite, au volant d'une Citroën XM, avait percuté une Renault 21 et pris la fuite.
Les victimes de l'accident l'avaient suivi jusqu'à chez lui.
Là, en guise de constat à l'amiable, les deux jeunes gens avaient reçu une bordée d'injures et vu l'automobiliste irascible pointer un fusil dans leur direction. Deux coups de feu avaient retenti, sans dommage. A son réveil par les gendarmes, l'homme affichait encore 0,30 mg d'alcool dans le sang. Hier, à l'audience des comparutions immédiates du tribunal correctionnel de Lyon, il a admis « un repas de chasseur bien arrosé ».
Moustache poivre et sel, teint rosé, Jean-Pierre, 62 ans, n'est pas du genre commode. Connaissant ses réactions, les gendarmes sont même venus à quinze pour l'interpeller à 6 heures du matin à son domicile de Saint-Laurent-de-Mure (Rhône), où ils ont trouvé neuf armes et un stock de munitions.
Dans la nuit de lundi à mardi, vers 1 heure du matin, cet artisan à la retraite, au volant d'une Citroën XM, avait percuté une Renault 21 et pris la fuite.
Les victimes de l'accident l'avaient suivi jusqu'à chez lui.
Là, en guise de constat à l'amiable, les deux jeunes gens avaient reçu une bordée d'injures et vu l'automobiliste irascible pointer un fusil dans leur direction. Deux coups de feu avaient retenti, sans dommage. A son réveil par les gendarmes, l'homme affichait encore 0,30 mg d'alcool dans le sang. Hier, à l'audience des comparutions immédiates du tribunal correctionnel de Lyon, il a admis « un repas de chasseur bien arrosé ».
Dix ans sans permis
Il s'est excusé, a affirmé que « les gens de la campagne » ne sont pas méchants. Mais le président du tribunal, Guy Advenier, s'est étonné d'un arsenal digne de « Fort Apache ». Et a remarqué que le prévenu, convoqué quinze jours auparavant au tribunal de Vienne pour une conduite dangereuse, roulait depuis dix ans sans permis !
« Ça fait beaucoup pour un seul homme » a souligné le magistrat.
« Ça fait beaucoup pour un seul homme » a souligné le magistrat.
« Un dossier qui aurait pu se retrouver aux assises » a noté Hervé
Banbanaste, avocat des parties civiles. « Il a tiré en l'air, sans volonté de violence » a plaidé l'avocate de la défense. Le procureur a requis dix-huit mois d'emprisonnement dont dix mois avec sursis."
Banbanaste, avocat des parties civiles. « Il a tiré en l'air, sans volonté de violence » a plaidé l'avocate de la défense. Le procureur a requis dix-huit mois d'emprisonnement dont dix mois avec sursis."
Publicité
Commentaires