Nicolas Vanier : la fourrure ? Parce que je le vaux bien. La chasse ? C’est trop nature !

Reims : le premier salon international de la chasse se tiendra les 11, 12 et 13 mai prochains.
      
Des tombereaux de viandards sont espérés (3.000 visiteurs par jour) pour visiter l’ensemble du parcours sur toutes les activités de la chasse, de la gestion des espèces aux équipements et à l'armurerie.
      
Pour  ceux qui auraient la curiosité rance et la sensibilité moisie, près de 800 trophées seront présentés : tous les cerfs coiffés et les brocards d'été tirés au cours des deux dernières saisons, ainsi que des sangliers.
                  
Et je vous passe tout le reste : concours et concerts de trompes de chasse organisés par la fédération française des trompes de chasse, messe de Saint-Hubert du dimanche matin, expo de chiens etc.

Que du gerbant par conséquent ; la nature morte et empaillée sur 7000 m2 de surface d’exposition.

Pour célébrer le coup, le patron de ce 1^er salon international de la chasse a réussi à faire venir Nicolas Vanier, explorateur de son état et auteur à succès, qui, malgré l’équipement high tech de son traineau (GPS, relais satellitaires…) persiste à s’habiller avec de la vraie fourrure de loup alors que des vêtements en tissus spéciaux, genre ‘gore-tex’, sont spécifiquement élaborés et fabriqués pour ceux qui doivent aller affronter les températures extrêmement glaciales des régions polaires (arctique et antarctique).

Demandez aux chercheurs des bases scientifiques s’ils portent des vestes en phoques ou en ours !

Nicolas Vanier viendra donc parler de 20 années de parcours dans les immensités glacées du Grand Nord le dimanche 13 mai.
 
On se doutait que Nicolas Vanier n’était pas contre la chasse au nom d’une tradition ancestrale mais respectueuse de l’animal et de la place de l’homme dans la nature et gna gna gna.
         
Maintenant on sait de façon certaine que N.Vanier cautionne (et encourage ?) ce loisir de mort de par sa présence à ce 1^er salon international de la chasse.