Vite !!! Accélère…On approche du mur…

Tout va pour le mieux, ya vraiment pas de quoi s'affoler !

On est des hommes, non ? Nerfs 4 lames en titane, 'total control' des sécrétions hormonales.

Ce ne sont pas des chiffres et des tableaux excel qui vont nous empêcher de faire notre job.

A l'image de cette dernière étude réalisée par des scientifiques du GIEC (Groupe Intergouvernemental d'experts sur l'Evolution du Climat) qui a été publiée dans la revue de l'Académie Nationale des Sciences des Etats-Unis il y a peu (le PDF c'est ici et c'est, of course, tout en anglais- www.pnas.org/cgi/reprint/0700609104v1).

"Global and regional drivers of accelerating CO2 emissions ", c'est ça le titre.

Même si on est carrément nul en anglais, on pige vite de quoi il retourne.

Les émissions de CO2 s'emballent.

Non seulement les émissions mondiales de gaz carbonique n'ont pas diminué depuis la signature du protocole de Kyoto, en 1997, mais elles augmentent plus en plus vite !

Entre 2000 et 2004, elles ont crû à un taux annuel de 3,1%, contre 1,1% au cours de la décennie précédente.

En effet, l'intensité énergétique de l'activité économique, indice mesurant la quantité de carbone nécessaire pour gagner un point de croissance, ne diminue plus.

Les pays en développement, Chine et Inde notamment, participent gaiement à cette course mais les vieilles puissances industrielles veulent garder leur place.

Il n'y a pas de raison de laisser le beau rôle aux derniers arrivés.

Les pays riches, eux, ont bien mérité de la planète.

77% du CO2 émis depuis le début de la révolution industrielle sont dûs à ces nations, qui ne représentent pourtant que 20% de la population mondiale.

Alors, moi je dis aux Chinois, un peu de respect bordel !

Si vous voulez devenir le premier émetteur de gaz carbonique à la place de nos amis américains, attendez l'an 2100.

(Je me suis inspiré, pour cet article, du dernier numéro de Science & Vie)