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Ça branle dans le manche
5 juillet 2007

Le pouvoir et la corrida

arton56602.1183624998.jpg   Même s'ils sont minoritaires et détestables, il faut reconnaître que les aficionados sont bien organisés et influents.
Ils savent trouver des relais dans les cercles du pouvoir, au coeur du pouvoir lui-même parfois.

En effet, le monde politique est majoritairement favorable à la torture légale des taureaux et ne compte pas ses efforts afin de faire passer cette passion morbide pour un spectacle culturel comme un autre, auquel il faudrait si possible accoler un régime fiscal avantageux (TVA  allégée).

Le gouvernement Fillon II est, de l'avis même des aficionados (il suffit de visiter quelques sites et forums taurins) celui qui reste le plus favorable à la fête de la douleur et de la mort.

Il y a Fillon certes, qui ne cache pas son goût pour la corrida, Bachelot, évidemment et... Alain Marleix, nommé récemment secrétaire d'Etat aux anciens combattants.

Ce type, député UMP du Cantal, conseiller général, maire de Massiac, est le "monsieur élections" de l'UMP (il faut préciser qu'il a appris son job auprès d'un connaisseur, Charles Pasqua himself !) et farouche partisan de la mort donnée en spectacle.

Il a présidé maintes fois des novilladas quand Vichy avait encore des arènes et surtout, a constitué un intergroupe de travail pro-corrida au parlement européen et à l'assemblée nationale.

C'est un féroce, dans le genre...

Et quand les féroces arrivent en force dans un gouvernement, ça promet des jours très difficiles, bien sanglants pour les animaux.

Mais restons confiants : la corrida, aujourd'hui, est perçue par l'opinion publique comme une aberration éthique, un acte de cruauté, un ensemble de sévices.

Le boulot d'Alain Marleix ne sera, en définitive, que de tenter de retarder l'inévitable déclin de cette tradition malsaine.

    

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