Tauromachie : une burne de moins !

Ooooouh...Oooouuuuhhhhhhhhhhhhhh...!

J'ai hurlé comme mon ami le loup (même si j'aime tous les canidés, j'ai des difficultés à crier comme le fennec) et j'ai aussitôt attaqué une tartine beurrée (à la margarine, forcément) à la gorge.

Une nouvelle réjouisante m'attendait dans ma boîte de réception OUTLOOK EXPRESS : un fait divers comme je les aime.

Merci Michelle.

Vous le savez, amies lecteuses et potes lecteurs, que ce blog se plait à noter les accidents liés à ces passions sanglantes que sont la chasse et la corrida.

Certains sont croquignolets, d'autres désolants, quand ces derniers concernent des victimes totalement étrangères à l'exercice de ces loisirs de mort.

Bien sûr, il y a beaucoup plus de faits divers relatifs aux chasseurs qu'à la corrida, ce qui confirme bien que le taureau est dans une position strictement inégalitaire et inférieure; d'ailleurs, malgré mes furetages sur le net et dans la presse, je ne vois pas avoir trouvé matière à article au sujet de 'dérapages' lors de corridas.

En voilà un donc ! Bien de chez nous ! C'est France 3 régions qui le rapporte.

Un matador (tueur, en espagnol) a été grièvement blessé lors d'une feria à Céret (Pyrénées-Orientales) dimanche 15 juillet.

Ce locdu a été encorné (France 3 précise que c'est par un taureau mais, de vous à moi, je ne vois pas par qui d'autre que cette pauvre bestiole il aurait pu l'être...) au thorax, à la tête et à l'aine.

Il s'appelle Luis Francisco Esplá et il est reconnu comme un 'grand' par les aficionados.

La corrida a été suspendue 1 heure et ce tueur rapatrié vers une clinique de Perpignan où il a été opéré d'un testicule (d'où le titre, certes trivial, de mon article).

Qu'ajouter de plus ? Bien fait pour sa gueule déjà. Ensuite, comme nous apprenons que le taureau en question provenait d'une ganaderia dont les bêtes sont réputées dangereuses, on peut et on doit supposer que l'immense majorité des taureaux promis à la torture sous le soleil sont 'préparés' pour être charcutés sans tracas.

Je ne sais pas ce que ces tordus font des taureaux qui ont encore un peu de force pour rentrer dans le lard de ceux qui tiennent à les faire souffrir; je lui imagine, à cet animal, une fin brève et sanglante mais au moins, il aura esquinté un fumier déguisé en ballerine avant de mourir.