L'argent canadien a l'odeur du sang
Putain, j'ai la rage.
Ils ont osé. Il a osé. Lui, Loyola Hearn, ministre canadien de la pêche.
II a ordonné aux garde-côtes, armés, à bord des brise-glace Des Groseilliers et Sir Wilfred Grenfeld d'arraisonner le navire de SSCS (Sea Shepherd Conservation Society), l'association de Paul Watson, de le saisir, le perquisitionner puis de présenter les membres de l'équipage devant la justice canadienne.
Cet abordage est intervenu hier, dans le détroit de Cabot (côte ouest de Terre-Neuve).
Le Farley Mowat est dans les eaux glacées du golfe du Saint-Laurent pour contrarier la colossale tuerie de 275000 bébés phoques et montrer au monde entier que cette abjection, encouragée par les autorités canadiennes, au nom du fric et du commerce de la fourrure, est aussi la face la plus visible, la plus choquante, de la haine de la vie et l'expression d'une cruauté sans qualificatif.
Le navire de SSCS a été remorqué le 12 avril vers Sydney (Nouvelle-Ecosse. île de Cap-Breton) en toute illégalité car il est sous droit néerlandais et naviguait en eaux internationales.
Paul Watson considère ça comme un acte de guerre.
Les médias canadiens, connement patriotiques, s'en félicitent. Tu pourras d'ailleurs vérifier que pas un seul ne montre des photos de phoques massacrés.
Trop choquantes ? Pourquoi être si fiers de cette tradition ignoble et ne pas l'assumer jusqu'au bout en exposant des images de ces rudes chasseurs au boulot ?