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Ça branle dans le manche
30 mars 2010

Nîmes : 11 septembre 2010. Tous unis contre la corrida

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C'est ce qu'ils appellent  de l'art ?

Communiqué de l'Alliance Anticorrida

Le 11 septembre 2010, de nombreux mouvements de protection animale et des centaines de particuliers, venus des quatre coins de France et d’Europe, participeront à la marche pacifique organisée par l’Alliance Anticorrida pour sensibiliser l’opinion à ces spectacles indignes.
Soyons nombreux à défiler dans les rues de Nîmes, en compagnie d'échassiers et de percussionnistes, cinq jours avant la feria des Vendanges, pendant que se dérouleront les corridas de la feria d'Arles. Des message efficaces et sans compromis seront délivrés ce jour-là : « Non aux corridas ! Abolissons les spectacles barbares », « La torture n'est pas notre culture », « Non à la corrida, oui au respect de la vie ».

Le rassemblement est fixé à 14 heures, devant la gare de Nîmes (sortie côté ville) pour un départ à 15 heures

Les associations et collecifs ci-dessous ont déjà répondu présent :

  1. OABA
  2. Animaux en Péril, Belgique
  3. Fondation Brigitte Bardot
  4. League against cruel sports, Royaume-Uni
  5. SPA Marseille-Provence
  6. Veg'Asso
  7. Association IDAE
  8. L214
  9. Fundacion Altarriba, Espagne
  10. Anica
  11. Association CHEVAL
  12. Fondation Franz Weber, Suisse
  13. Protection animale Lunel
  14. CRAC
  15. Pech Petit
  16. United Animal Nations, Suisse
  17. SOS Grand bleu
  18. CAS International, Pays-Bas
  19. SPA Vallérargues
  20. Association végétarienne de France
  21. Gorilla
  22. SPA Vauclusienne
  23. NDTP
  24. Croc blanc
  25. CLAN
  26. ASPAS
  27. Animaux Secours
  28. Code animal
  29. Adeo Animalis
  30. ARAC

http://www.allianceanticorrida.fr/manif.html

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Commentaires
A
sur la marche :<br /> <br /> http://www.allianceanticorrida.fr/manif.html<br /> <br /> comment s'y rendre :<br /> <br /> http://www.protection-des-animaux.org/ipb/index.php?showtopic=32181
L
Une photo symbole de l'horreur que subissent ces Animaux ; c'est intolérable ; les bras m'en tombent d'impuissance ; serons-nous jamais entendus ?<br /> <br /> Rose
M
j'ai laissé, pour hier, une annonce, <br /> à Azer.<br /> <br /> Mobilisons-nous!<br /> <br /> Nous n'avons pas si souvent l'occasion de nous exprimer.
C
cette photo illustre bien l'atroce réalité de la corrida... et encore...<br /> <br /> pour le 11 septembre, faut que j'essaie de m'organiser pour pas travailler, sauter le pas, et être aux côtés de ceux qui manifesteront... faut vraiment...
F
M'est déjà arrivé ici de dire qu'à mon sens l'auteur des lignes qui vont suivre a beaucoup déçu, depuis. Mais bon, dans la mesure où on n'autodafe pas le "Voyage au bout de la nuit" pour cause de "Bagatelle pour un massacre", pourquoi se priver de bonnes lignes ? D'autant que ça tombe à pic.<br /> <br /> <br /> <br /> Quelle triste fin en vérité<br /> Que de mourir en plein été<br /> Au milieu des arènes de Nîmes<br /> Pour avoir lâchement reçu<br /> Un coup de corne dans le cul<br /> Donné par un taureau infirme<br /> <br /> On s’était dit y’a pas d’danger<br /> Il est tellement handicapé<br /> Qu’il ne tient plus sur ses trois pattes<br /> On a eu à choisir celui-là<br /> Pour les débuts de Manoleta<br /> Play-boy de la région Rhône-Alpes<br /> <br /> Aussi le jour de la Féria<br /> Quand le taureau se présenta<br /> Face au toréador en herbe<br /> Celui-ci planta son épée<br /> Dans l’échine du bovidé<br /> Et lui tourna le dos, superbe !<br /> <br /> Des gradins monte une clameur<br /> Qui se change en cri de stupeur<br /> Alors que l’animal docile<br /> Réveillé par ce stimulus<br /> Encorne l’autre par l’anus<br /> Et le promène dans toute la ville<br /> <br /> O tristesse ô désolation<br /> C’est pis qu’une révolution<br /> Semble dire la cité qui vibre<br /> De haine à l’égard du taureau<br /> Qui a l’air de dire aux badauds<br /> J’ai encore une corne de libre<br /> <br /> Puis lassé par ce petit jeu<br /> Il abandonne le jeune merdeux<br /> Dans une poubelle municipale<br /> Et s’en va tout gai tout joyeux<br /> En boitant certes encore un peu<br /> Revoir sa Camargue natale<br /> <br /> <br /> <br /> Patrick Font, 1985
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