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Ça branle dans le manche
17 février 2011

Chasse à la baleine : le Japon a la tête dans le sac

sea_shepherd

Le navire-usine de la flotte baleinière japonaise se dirigeait droit vers l'est. A grande vitesse. Loin, très loin de son sinistre terrain de chasse.
Soudain, le Nisshin Maru fit demi-tour. Comme s'il voulait retourner au Japon.
Et l'annonce par l'agence de pêche japonaise, hier mercredi 16 février, de la suspension de la campagne de chasse semble corroborer la chose. Les tueurs de baleines devaient pourtant sillonner le sanctuaire austral jusqu'à la mi-mars.
Paul Watson et son association Sea Shepherd Conservation Society l'ont-ils emporté
?
Ont-ils réussi ce formidable exploit d'écoeurer la flotte baleinière, la forçant à retourner chez elle les cales quasiment vides après presque deux mois de campagne ?
On ne le sait pas encore, car le porte-parole de l'agence de pêche japonaise n'a pas indiqué combien de temps durerait cette suspension. Une semaine ? Quelques jours ? Est-ce une ruse pour faire baisser la pression ?
Toujours est-il que la flotte baleinière est au taquet. Cette vaine campagne lui coûte la peau des fesses et la réputation du pays se noircit. Le Chili prête d'ailleurs son concours à SSCS en suivant à la trace la flottille, l'ayant informée au préalable que ses eaux territoriales lui étaient strictement interdites.

Demain, vendredi 18 février, ne loupe surtout pas le magazine Thalassa, sur France 3 à 20h35.
C'est un reportage (110 mn) consacré à Paul Watson et à son combat.

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Commentaires
N
Ouais, faut pas s'attendre à ce que greenpeace reconnaisse la valeur et l'efficacité de Sea Shepherd. Le porte-monnaie est en jeu !
A
Selon un militant de Greenpeace, le Japon aurait déjà décidé de raccourcir la campagne de cette année, non pas à cause du harcèlement de Sea Shepherd mais compte tenu des stocks massifs de chair de baleine déjà accumulés.<br /> <br /> "Des informateurs nous ont déjà dit que les pêcheurs allaient rentrer plus tôt", a affirmé Junichi Sato, ajoutant que la capture de 1.000 cétacés, l'objectif officiel côté nippon, était impossible à réaliser du fait de la capacité insuffisante du navire amiral de la flotte baleinière, le bateau usine Nisshin Maru.<br /> <br /> "Le harcèlement de Sea Shepherd est présenté comme la raison officielle, mais cela tient davantage à des raisons particulières au Japon", a-t-il poursuivi.<br /> <br /> Les bateaux japonais pêchent chaque année plusieurs centaines de baleines dans l'Antarctique au nom de la "recherche scientifique", une pratique tolérée par la Commission baleinière internationale qui interdit la chasse commerciale au cétacé depuis 1986.
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