Bavure de la chasse à Bruille-Saint-Amand : un viandard ça va pas alors trois, bonjour les dégâts
Névrosés, déséquilibrés (comment appelles-tu autrement un type qui kiffe flinguer des animaux pour passer du bon temps ?), les chasseurs sont également des délinquants en puissance. C'est normal, leur dangerosité est patente compte-tenu de leur agressivité. Ils ne tolèrent pas d'osbtacles, n'aiment pas être contrariés dans leur quête de bestioles à crever. Leur agressivité, leur violence difficilement contenue, c'est aussi cela qui les fait être détestés de la grande majorité de nos concitoyens.
A Bruille-Saint-Amand (Nord), c'est décidément le paradis de la racaille des talus. Là-bas, t'auras la chance (enfin, si on veut) de voir de beaux spécimens de fracassés. Mon article du 29 septembre t'en a déjà donné un bel aperçu (au fait, le viandard excité a pris 18 mois de cabane).
La semaine dernière, rebelote. Dimanche 20 novembre donc, à deux pas d'un centre équestre où des gosses suivaient un cours d'équitation, un couple de chasseurs accompagné d'un neveu de 20 balais est venu chercher des noises au proprio d'une maison voisine du centre au motif que son chien aurait chiqué le leur. Pas de quoi en faire tout un fromage, d'ailleurs l'assurance va régler tout ça et puis, les chasseurs sont très mal placés pour donner des leçons de savoir-vivre en matière de respect des limites de propriété.
Complètement à la masse, le groupe de tueurs du dimanche s'est laissé aller à ses penchants naturels : insultes et ... intimidation. Le neveu a épaulé et tiré en direction du beau-père du maître des lieux pris à partie.
L'excité de la gâchette a par la suite été visiter les magnifiques bâtiments de la gendarmerie locale et a gagné une belle garde-à-vue par dessus le marché.
Le reste, c'est de la correctionnelle.