Accident de chasse mortel à Plouisy : à coeur de faire un beau parcours
À l'image de ce que fut la fin 2012, ce début d'année est cholestérolement parlant catastrophique pour les chasseurs. Ils clabotent au pas de charge, malaise après malaise. C'est étonnant de constater combien la pratique de chasse porte au coeur. Aucun autre loisir, même plus exigeant physiquement (ski de fond, aviron, haltérophilie...) n'emporte aussi fréquemment ses adeptes vers le boulevard des allongés (ranium).
Le loisir de tuer tue. C'est ainsi, c'est dans l'ordre des choses. Les naturalistes, les ornithos, ces gens sur le terrain qui sont mille fois plus compétents et sensés que la racaille des talus en matière de biodiversité ne crèvent pas dans l'exercice de leur activité. Comme quoi, il y a une logique, Véronique.
Cette fois, c'est du côté de Plouisy (Côtes-d'Armor) que l'asquident cardiaque a eu lieu. Mercredi 16 janvier, au cours de la partie de tuerie, il y a eu de la friture sur la ligne. Un chasseur s'est effondré et il est devenu assez mort. Suffisamment en tout cas pour que les secours ne puissent le réanimer, poil au macramé.