Bavure de chasse mortelle à Chamant : âge fruste et têtes de cons, la tournée de la racaille des talus
Alors, la racaille des talus, fière de vous ? Plus c'est gros plus ça vous fait marrer. La balle, du gros calibre, qui rebondit sur le crâne d'un sanglier, rebrousse chemin comme une grande et, plusieurs centaines de mètres plus loin, qui touche un conducteur en pleine tête, le laissant pour mort, vous n'en avez pas d'autres des comme ça ?
La vérole des taillis n'a peur de rien, balançant son gros pipeau comme à l'accoutumée : c'est un accident de chasse exceptionnel, le tireur est expérimenté et doux comme un biquet qui vient de naître, c'est la faute à pas de chance j'vous jure m'sieur le président, ça m'a coupé un peu l'appétit faut reconnaître, désolé pour la famille mais fobienkon liquide les 9 milliards de sangliers qui viennent jusque dans les berceaux manger les bébés et renverser la table basse du salon.
Et dire qu'il y en a encore qui gobent le baratin de ces nuques épaisses en treillis, de ces terroristes de la nature qui se font passer pour des gestionnaires avisés de la biodiversité. Tueurs en série, point barre. Des barrés de la cafetière qui utilisent des armes, biberonneurs de rouge, cogneurs d'épouse (et meurtriers à l'occasion).
Donc, dimanche 27 janvier, il y avait une battue au sanglier, du côté de Chamant (Oise). Une balle, que ces noeuds volants appellent perdue, a tué net un homme qui conduisait sur la RD932. Il était accompagné de sa femme. Le véhicule, sans direction, a provoqué un carambolage, heureusement sans trop de gravité.
Selon la vermine des bosquets, ça arrive, ce genre de truc, une balle faisant demi-tour, qui poursuit sa route sur 2 km après avoir été déviée par le crâne de la bestiole, les moustaches du renard, les oreilles du chevreuil.
Chasseurs partout, en sécurité nulle part.