La toromafia carbure à l'intox
Après avoir fait voter les morts pour soutenir le maintien de la corrida en Catalogne espagnole (2010), après avoir trafiqué des listes de psys supposés aficionados, dont beaucoup étaient abolitionnistes et non informés de l’existence de cette liste (scandale dénoncé par la FLAC, Fédération des luttes pour l’abolition des corridas, en 2012), voici une nouvelle manipulation du mundillo aux abois !
M. Valls est-il sur le point d’envoyer des instructions aux préfets concernés afin que les manifestations anticorrida soient repoussées à 500 mètres des arènes quand un arrêté municipal le décide ?
« Des représentants de l’UVTF et de l’Observatoire des cultures taurines ont été reçus le 10 décembre, par le conseiller police de Manuel Valls, au ministère de l’Intérieur. Ils voulaient obtenir des garanties quant au bon respect des arrêtés municipaux interdisant les manifestations à proximité des arènes. Garanties qu’ils ont donc obtenues. […] »
Nous avons appris cette nouvelle par le journal Sus-Ouest du 23 janvier 2013.
Lundi 28 janvier à 18 h 30, le PS d’Asnières (92) présentait ses vœux à l’espace Concorde autour d’une galette des rois, en présence du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.
Outre les militants défendant les droits des sans-papiers, M. Valls était également attendu de pied ferme par des militants anticorrida.
À son arrivée, aux alentours de 19 h 30, la déléguée du CRAC Europe pour l’Île-de France, Muriel Fusi, est allée le saluer et lui a donc demandé s’il confirmait cette décision de ses services. M. Valls a nié fermement l’existence d’un tel acte. La question lui a été posée une seconde fois, et il a répété qu’il n’avait absolument pas connaissance de cette circulaire ou de ces consignes. Le service de sécurité a ensuite écarté la militante, sans violence.
Des militants anticorrida sont intervenus à nouveau pendant la soirée.
Cette action est menée conjointement par des militants « citoyens » et des militants du CRAC Europe pour la protection de l’enfance.