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Ça branle dans le manche
4 octobre 2007

Dans le catalogue des parures et fourrures : carcasses écorchées, dépouilles à vif, nerfs et muscles visibles

  

L'impact attendu d'une action comme celle-ci, c'est avant tout d'attirer l'attention des médias et si c'est fait, de franchir les filtres nombreux que ces derniers imposent au traitement de l'information pour déliver un message.

Ce n'est pas de convaincre. A peine s'agit-il de sensibilisation.

A cet effet, le "happening" de l'association PETA avant hier à Paris, place du Palais-Royal, n'avait pour objectif que de marquer les esprits pendant la Semaine de la mode et de rappeler, simplement, sommairement, que certains stylistes dont j'ai dit suffisamment de mal ici, utilisent encore de la fourrure pour parer leurs 'créations', négligeant sciemment la somme immense de souffrances que cela implique.

Ce n'est qu'une des modalités de la lutte contre l'industrie de la fourrure et elle complète les autres actions.

Les médias ont donc bien été interpellés. Ça a marché, comme on dit.

Le quotidien Libération par exemple, dont on sait le goût pour les défilés de mode, la haute couture et le prêt-à-porter (rappelons que ce journal, à sa création, revendiquait des convictions d'extrême-gauche et se voulait le témoin des aspirations et des luttes prolétariennes), a relayé l'info.

Hier, j'avais lu, précipitamment (mais j'avais une excuse, j'étais mobilisé toute la journée sur une action organisée par l'Association Végétarienne de france dans le cadre des Journées Mondiales végétariennes) le compte-rendu de cette action (publié en page 14) par Libé.
Je m'étais laissé abuser par le ton décalé, voire moqueur, employé par le (la) journaliste (c'est signé E.P.).
Je l'avais mauvaise...

En définitive, à la relecture, il est plutôt pas mal, surtout qu'il précède, avec une grande photo semblable à celles que j'ai placées ci-dessus, un article sur les shows prêts-à-porter femme printemps-été 2008 des Martin Margiela, Balenciaga et Issey Miyake.*

Je vous le donne en entier, pour me rattraper. J'aime bien la fin de ce papier. Qui a été lu par quelques dizaines de milliers de personnes, dont on espère qu'elles "percuteront" et qu'elles remettront en question l'usage de la fourrure.
Et si vous vous dépêchez (car le lien ne sera peut-être plus valide), la vidéo de cette action est visible sur le site
www.liberation.fr.

" Arrête de te moquer, quoi, si elles sont à poil place du Palais-Royal en train de piailler «non à la fourrure, non à la torture», c’est pour la bonne cause.
Hier, en pleine semaine de la mode et sous le regard des badauds, quatre jolies (pour ce qu’on en vit) militantes de People for the Ethical Treatment of Animals (Peta) ont brandi pancartes et slogans vers 13 heures à Paris, nues (avec culotte) et le corps peint en renard, en lynx, en lapin, en raton laveur, pour dénoncer «les méthodes les moins chères et les plus cruelles, notamment par gazage, électrocution anale ou vaginale», par lesquelles les animaux d’élevage sont tués pour faire des manteaux.

Alors non, non, non, ne soyons pas des portemanteaux en fourrure-souffrance."

* Je fais exprès de placer plusieurs noms de stylistes dont je n'ai strictement rien à foutre car je profite d'un bon référencement par Google et Wikio pour obtenir le renvoi vers mon blog de surfeurs qui lancent des recherches sur la haute couture.
Je persiste par conséquent et j'avise la population que Libé parle aujourd'hui de Dries Van Noten, de Christian Lacroix, d'Ann Demeulemeester et de cette enflure de Jean Paul Gaultier.

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