Le plaisir de torturer toute l’année, sans mois creux, c’est l’idéal…

      

Une trajectoire ascendante.
Une trajectoire axiale.
Une trajectoire descendante.

Tout ça dans la cuisse gauche. Beau boulot.

C'est à Domingo López Chávez, matador de son état, que c'est arrivé, dimanche 02 décembre. Le premier toro de l'après-midi avait décidé de se le faire, ce sinistre guignol et il a bien eu raison.

Mais, dites-vous, c'est quoi ce truc ? Il y a encore des corridas à cette époque de l'année ? Sous la flotte, dans le froid ?

La saison n'est-elle pas terminée ?

Si, c'est effectivement fini, pour ce qui nous concerne. Toutefois, cette distraction répugnante a été exportée, pendant les mois creux, en Amérique centrale et en Amérique du sud.

Et donc, de Cali à México, de Nuevo Laredo à Lima, de Caracas à Vera Cruz, on charcute, on torture, on tue sous le soleil.

Et Domingo López Chávez, il participait à la feria 'Jesús del grand poder' à Quito, capitale de l'Equateur.

On prend alors conscience que la connerie vicieuse se déploie sur tous les continents, que les pervers cherchent en tout temps, en tous lieux, le moyen de purger leurs pulsions malsaines.

Je vous pose la question ! Pourquoi les psychopathes, les tueurs en série, ne se diraient pas, chaque année vers la mi-octobre : "bon, l'hiver approche, les fêtes aussi, la chandeleur, tout ça, ça pèle, c'est dommage mais enfin, je vais attendre le retour des beaux jours pour agir et tuer...5 mois c'est pas trop long, je pense pouvoir tenir..."

Parce qu'ils ne le peuvent pas ! Accros au meurtre qu'ils sont.

Alors, en fonction de la grande loi de l'offre et la demande, ils organisent des ferias partout.

Fini les sevrages forcés, fini les manques ! Toute l'année, ya du sang, de la douleur et de la mort.