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Ça branle dans le manche
12 juin 2009

Francis Marmande ou au-delà de la connerie

bull

Francis Marmande aurait pu choisir de travailler comme quiconque. Comme le commun des mortels, dont il partagera le sort.
Mais non. Sorti de Normale sup', agrégé de lettres modernes, il bosse quand il a le temps. En fait, quand il a fini d'écrire des conneries; ce qui lui laisse peu de répit.

Francis Marmande écrit pour Le Monde. Ce quotidien qui avait censuré et désactivé mon blog. Au nom de la liberté d'expression, celle de Jack-Alain Léger, fervent aficionado, vieux pote de boisson de Francis, et qui, pour terrasser les anti-corrida, balançait dans le même journal, édition du 05 juillet 2002 : " La fiesta brava ? Hitler était contre (Reichgesetz du 24 novembre 1933)."
Car Francis Marmande bande pour la corrida.

Francis Marmande adore cet arrière-goût fasciste de la mort et de la cruauté qui s'habillent en collants roses, portés par des matadors équipés de tout en série, sauf de coeur.
Est-ce l'expression d'une virilité défaillante ? On ne sait...Quoique...On reste songeur quand il déclare " Morante enchante les deux sexes, mais surtout, à cela se reconnaît un torero, Morante hystérise mal les mecs."
C'était dans Le Monde du 26 mai 2009, dans une chronique intitulée "Au-delà du bien et du mal".

Francis aurait-il des problèmes avec sa bite ?  Ou sa libido, comme tu veux.
Parlant d'un bar situé dans le 11ème arrondissement de Paris, à proximité de la statue de Léon Blum, il ne peut s'empêcher de préciser : "statue qui évoque un torero tirant une véronique en lunettes."

Tu auras compris le jeu de mots foireux : une véronique, c'est une passe de cette cape qu'on appelle 'capote'.

Francis a des bouffées de sadisme. Il ne saurait comment vivre sa sexualité perturbée. Exalté, il a choisi la corrida.
Il a l'air chic, savant, cultivé, a lu Ortega y Gasset dans les chiottes des arènes de Nîmes et ça lui picote dans le bas-ventre quand il regarde un toro se faire charcuter et exécuter dans l'arène.

Le fumet du sang lui chatouille certes les sinus mais il doit également véroler quelques neurones, sinon comment expliquer ce qu'il dit de ce matador (Morante de la Puebla) ? :" Il inspire des sentences fameuses : "La tauromachie n'est art que parce qu'elle naît science." Il exalte l'important, lequel voit en le voyant, dans sa boule de plastique, force ellipses et autres huit euclidiens".

Mais restons dans l'option peine-à-jouir.
Jack-Alain Léger, toujours, en conclusion de son article, revendiquait pour son ami Francis : "Les deux oreilles nous lui accorderons, oui, et, tiens ! la queue !
"

Quand je te dis que la corrida, c'est la distraction préférée des impuissants.

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Commentaires
O
J'ai malheureusement été élève de ce pitre ridicule et adorateur de la torture animale durant mes études à Jussieu. Je témoignerai à qui que ce soit d'une anecdote où j'ai ridiculisé ce mégalo et musicien raté, faisant passer tout et n'importe quoi au nom de l'Art !
M
...laquelle tu peux emballer "le monde", c'est justement le journal"le monde" : j'ai essayé avec du purin : échec ! et croyez moi, c'est triste le purin en train de mourir !
A
Hitler n'aimait pas la corrida ... La seule chose qu'on peut en déduire , c'est que cet homme n'était pas entièrement mauvais , mais à 99 % seulement . Je précise " à 99% seulement " en prévision des débiles qui , sans cette précision , dirait : " Ah ! vous voyez qu'on a raison ! Azer prend la défense d' Hitler ! "<br /> Ce qui est désespérant avec les débiles , c'est qu'ils sont allés à l' école et qu'on leur a appris que :<br /> " Les chats sont mortels<br /> Je suis mortel <br /> Donc je suis un chat "<br /> est une absurdité qui n'en a pas l'air et qu'on appelle " sophisme " ( et non syllogisme comme un internaute me le faisait vertement remarquer , n'ayant pas vu plus loin que la forme en trois parties ).<br /> Ces débiles ( Léger , qui porte vraiment mal son nom !) osent donc , " droit dans leurs bottes " , nous informer que : <br /> Hitler n'aimait pas la corrida<br /> Les défenseurs des animaux n'aiment pas la corrida <br /> Donc les défenseurs des animaux sont hitlériens<br /> <br /> Luc Ferry nous a déjà fait le coup avec la Deep Ecology , en précisant dans un journal que ce n'est bien sûr pas parce que Hitler aimait les animaux que les défenseurs des animaux sont nazi ( merci au viandard qui nous a fourni ce texte il y à quelques mois , et bonjour à Laurent au passage ). C'est beau d'avoir fait des études ! Tu peux affirmer haut et fort que " Hitler aimait les animaux , vous voyez ce que je veux dire ? " , puis " Bien sûr , je ne veux pas dire que les défenseurs des animaux sont hitlériens " .<br /> <br /> Cerise sur le gâteau : ce sont les mêmes qui chantent les vertus de " la communale " qu'ils ont fréquenté et déplorent que l'école actuelle est la " fabrique du crétin " ...
A
Je connais ( de lecture ) Marmande depuis un moment car il est critique de jazz . Je ne savais pas qu'il aime la corrida , mais vu ses critiques musicales , ça ne m' étonne pas . Chaque fois que je le lis (lisais , je ne suis pas maso ) , je ne peux pas m' empêcher de penser que cet homme est ce qu'on appelle un " peine à jouir " . Il ne parle jamais de beauté mais aborde la musique comme un terrain d' exercice pour se livrer à la seule pratique qui semble le contenter : écrire par narcissisme , ce narcissisme qui l' emêche d'avoir conscience que ses écrits relèvent du verbiage , incapable qu'il est de jouer " Au clair de la Lune " à la flûte à bec . Il n'aime que ce qui lui permet de se livrer à des considérations politiques , sociales etc ... comme le free jazz par exemple . Et s'il aime le funk ( prétend aimer en tout cas , histoire de ne pas passer pour un pisse-froid ) , c'est uniquement James Brown , ce noir fils de miséreux devenu célèbre et riche . A l'évocation de son nom , il frétille à l'idée de parler du contexte socio-ploitique des années soixante , des Blacks Panthers ou autre mouvement social , dont il n' a strictement rien de pertinent à dire . Mais la musique seule ne lui fait pas transpirer une seule goutte , ni battre le coeur plus vite . Comme bon nombre de critiques musicaux , il est frigide à la musique , qui s'est d'ailleurs toujours refusée à lui . Alors , il se raconte et fait partager à ses lecteurs les histoires cochonnes ( musicalement parlant ) qu'il invente dans le but de se procurer enfin du plaisir : celui de parler de musique , faute de pouvoir en retirer une émotion , et encore moins d' être capable d'en jouer . Son baratin est dans la même veine que ce qu'il dit à propos de la corrida .<br /> Francis Marmande est la caricature du littéraire : il préfèrera toujours une connerie exprimée avec style et emphase à une vérité mal formulée .<br /> Le temps ne fait rien à l' affaire , l'instruction non plus : quand on est con , on est con .
L
Exposé des loups vivants, comme oeuvre d'art, arrhhhhh il manquait plus que ça, ah non les militants de la cause animale, devraient voire le mal et la honte de ce truc là, en plus de l'exploitation, comment peut on appeler ça de l'art !!!<br /> <br /> Remarquez ils appellent tout de l'art, meme la corrida, ou la chasse, des detraqués je vous dis....et en effet l'arguement d'hilter est plus que pathetique, pourquoi n'explique t'il pas, que la corrida etait adoré de franco et légalisé dans certaines régions ou elle avait été abolie !!!!!
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