"On ne vous demande pas de les aimer, on vous demande de leur foutre la paix"
En ce début de XIème siècle, le temps est venu de s'interroger sur l'indispensable cohabitation.
"On ne vous demande pas de les aimer, on vous demande de leur foutre la paix", lançait Paule Drouault en désespoir de cause.
Mais son appel reste aujoud'hui insuffisant, même si cette recommandation entendue aurait épargné bien des vies.
Désormais la morale, la justice, l'éthique nous dictent de porter un autre regard.
Il y va de notre propre intérêt.
Qui pourrait croire que nous pourrions nous dispenser d'eux ? Pas seulement ceux qui sont contraints de satisfaire notre appétit de confort.
Non, tous les autres. Ceux qui ne servent à rien (!) et qui s'inscrivent dans le décor de l'évolution.
C'est au vivant dans son ensemble que nous devons nous adresser.
Comment ? En reprenant la philosophie simple, basique, logique des sociétés désormais qualifiées de "premières", alors qu'elles furent longtemps taxées de "sauvages".
Que nous enseignent-elles ?
Que toute vie est respectable.
Que si la mort s'impose, il serait coupable de ne pas la prendre en considération.
Que lorsque l'on retire la vie, il convient de s'en excuser.
Allain Bougrain Dubourg-Sale bêtes ? Respectons-les...- Arthaud.