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Ça branle dans le manche
28 juin 2009

Refuge ou fourrière ?

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"L'article L.211-24 du Code rural précise que "chaque commune doit disposer d'une fourrière communale apte à l'accueil et à la garde des chiens et chats trouvés errants ou en état de divagation".
La fourrière est donc une structure d'hébergement des animaux trouvés en état de divagation. C'est un service public, obligatoire pour chaque commune.
Le maire doit informer la population, par affichage en mairie ou par tout autre moyen, des modalités dont les animaux trouvés errants ou en état de divagation sont pris en charge. Autrement dit, il doit être clairement indiqué où se trouve votre chien ou votre chat lorsqu'il s'est échappé de chez vous.

Ainsi, en théorie, les animaux "en état de divagation" ne peuvent être accueillis au sein d'un refuge et remis immédiatement à l'adoption : ils doivent d'abord passer par la fourrière pour que l'on puisse s'assurer de leur état sanitaire et rechercher leur éventuel propriétaire.
Si l'animal arrive en fourrière non tatoué, il y sera automatiquement tatoué avant d'être restitué à son propriétaire ou d'être confié à un refuge pour y être adopté.
Pour ces raisons, l'animal trouvé errant ne peut en aucun cas être admis directement dans un refuge, il doit obligatoirement faire "une entrée fourrière".

[...] Lorsque l'animal n'est pas identifié, il est gardé en fourrière pendant un délai franc de huit jours ouvrés.
Si, à l'issue de ce délai, l'animal n'a pas été réclamé, il est considéré comme abandonné.
Ensuite, deux solutions pour l'animal ou plutôt pour le gestionnaire de la fourrière : l'euthanasie ou le transfert vers une association de protection animale (la SPA le plus souvent) où il devient la propriété du gestionnaire d'un refuge (d'où l'utilité de développer les refuges et les places d'accueil pour éviter la mort aux animaux qui n'ont pas été repris par leurs propriétaires, à la fin du délai de fourrière. Rappelons que 50000 à 60000 chiens et chats sont euthanasiés chaque année.
Ce serait beaucoup plus si les refuges de la SPA n'existaient pas).

En réalité, cette obligation de fourrière est peu respectée, et nombreuses sont encore lescommunes qui ne sont pas rattachées à une fourrière."

Caroline Lanty-Le Scandale de l'animal business-Editions du Rocher

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Commentaires
K
Et ça recommence toutes les années, et même maintenant avec l'étalement des vacances toute l'année.<br /> Acheter un animal dans un magasin, c'est encourager le commerce des animaux-marchandises.<br /> KlaRA.
C
j'ai moi-même reçu ce texte. je voudrais tellement qu'on arrête de laisser reproduire des animaux"de compagnie jetables" il en nait trop par rapport aux adoptions.certains arrivent au refuge sans passer par la case adoption ; c'est à dire que les propriétaires de la mère les ont laissés naitre sans se soucier de rien,quand ils sont devenu encombrants et pas placés hop direct la SPA ahhhhhhhh ça m'énerve.<br /> un chien une chienne,idem pour les chats peuvent être stérilisés,on moins ,on de les laisse pas en liberté si l'on voit qu'il y a risque.<br /> puis autre chose,à 2 mois :oh qu'il est mignon ,à 6 mois il est mignon mais il est un peu grand,à+ oh il est trop vieux,il ne pourra pas s'habituer à une famille! des préjugés débiles.tous ceux qui œuvrent dans des refuges ou associations d'animaux ,savent que ces malheureux sont prêts à aimer qui les voudra.il peut y avoir des animaux ayant trop souffert ,c'est vraiment pas la majorité.je viens de recueillir à l'arche une vieille chienne de 15 ans qui n'a pas été heureuse sa vie durant.il y a un mois qu'elle est là ;je vous assure qu'elle est heureuse;elle a mis quelques jours pour perdre ses craintes ,normal ,15 ans sans affection,mal nourri etc.....elle m'a été emmené par quelqu'un qui savait mais n'osait pas agir.
C
rien que ces mots me glacent le sang... et pourtant l'asso dans laquelle j'oeuvre en recueille un certain nombre de chiens... et tente de les replacer... ça tue toute notino d'espoir pour l'animal et de respect en l'être humain, ça...
O
Heureusement que la SPA existe. <br /> <br /> C'est l'été il va y avoir des abandons : LA LACHETE DES HOMMES .<br /> "Semaine 1: <br /> Ca fait aujourd'hui une semaine que je suis né, Quel bonheur d'être arrivé dans ce monde! <br /> Mois 01: <br /> Ma maman s'occupe très bien de moi. C'est une maman exemplaire. <br /> Mois 02: <br /> Aujourd'hui j'ai été séparé de maman. Elle était très inquiète et m'a dit adieu du regard. En espérant que ma nouvelle "famille humaine" s'occupera aussi bien de moi qu'elle l'a fait. <br /> Mois 04: <br /> J'ai grandi vite, tout m'attire et m'intéresse. Il y a plusieurs enfants à la maison, ils sont pour moi comme des "petits frères". Nous sommes très polissons, ils me tirent la queue, et je les mords pour jouer. <br /> Mois 05: <br /> Aujourd'hui, ils m'ont disputé. Ma maîtresse m'a grondé parce que j'ai fait "pipi" à l'intérieur de la maison, mais ils ne m'ont jamais dit où je devais le faire. En plus je dors dans la réserve... et je ne me plaignais pas! <br /> Mois 12: <br /> Aujourd'hui j'ai eu un an. Je suis un chien adulte. Mes maîtres disent que j'ai grandi plus qu'ils ne le pensaient. Qu'est-ce qu'ils doivent être fiers de moi !<br /> Mois 13: <br /> Aujourd'hui, je me suis senti très mal. Mon "petit frère" m'a pris ma balle. Moi je ne lui prends jamais ses jouets. Alors je lui ai reprise. Mais mes mâchoires sont devenues fortes et je l'ai blessé sans le vouloir. Après la peur, ils m'ont enchaîné, je ne peux presque plus voir le soleil. Ils disent qu'ils vont me surveiller, que je suis un ingrat. Je ne comprends rien à ce qui se passe. <br /> Mois 15: <br /> Plus rien n'est pareil... je vis sur le balcon. Je me sens très seul, ma famille ne m'aime plus. Ils oublient parfois que j'ai faim et soif. Quand il pleut, je n'ai pas de toit pour m'abriter.<br /> Mois 16: <br /> Aujourd'hui, ils m'ont fait descendre du balcon. J'étais sûr que ma famille m'avait pardonné et j'étais si content que je sautais de joie. Ma queue bougeait dans tous les sens. En plus, ils m'emmènent avec eux pour une promenade. Nous avons pris la direction de la route et d'un coup, ils se sont arrêtés. Ils ont ouvert la porte et je suis descendu tout content, croyant que nous allions passer la journée à la campagne. Je ne comprends pas pourquoi ils ont fermé la porte et sont partis. "Écoutez, attendez !" Vous... vous m'oubliez. J'ai couru derrière la voiture de toutes mes forces. Mon angoisse grandissait quand je me rendais compte que j'allais m'évanouir et qu'ils ne s'arrêtaient pas : ils m'avaient oublié.<br /> Mois 17: <br /> J'ai essayé en vain de retrouver le chemin pour rentrer à la maison. Je me sens et je suis perdu. Sur mon chemin, il y a des gens de coeur qui me regardent avec tristesse et me donnent un peu à manger. Je les remercie du regard et du fond du c?ur. J'aimerais qu'ils m'adoptent et je leur serais loyal comme personne. Mais ils disent juste "pauvre petit chien", il a dû se perdre.<br /> Mois 18: <br /> L'autre jour, je suis passé devant une école et j'ai vu plein d'enfants et de jeunes comme mes "petits frères". Je me suis approché et un groupe, en riant, m'a lancé une pluie de pierres pour "voir qui visait le mieux". Une des pierres m'a abîmé l'oeil et depuis je ne vois plus de celui-ci. Mois 19: <br /> Vous ne le croirez pas, mais les gens avaient plus pitié de moi quand j'étais plus joli. Maintenant je suis très maigre, mon aspect à changé. J'ai perdu mon oeil et les gens me font partir à coup de balais quand j'essaie de me coucher dans un petit coin d'ombre.<br /> Mois 20:<br /> Je ne peux presque pas bouger. Aujourd'hui, en essayant de traverser la rue où circulent les voitures, je me suis fait renverser. Je pensais être dans un endroit sûr appelé fossé, mais je n'oublierai jamais le regard de satisfaction du conducteur qui a même fait un écart pour essayer de m'écraser. Si au moins il m'avait tué ! Mais il m'a éclaté la hanche. La douleur est terrible, mes pattes arrières ne réagissent plus et je me suis difficilement tiré vers un peu d'herbe au bord de la route.<br /> Mois 21: <br /> Cela fait 10 jours que je passe sous le soleil, la pluie, sans manger. Je ne peux pas bouger. La douleur est insupportable. Je me sens très mal, je suis dans un lieu humide et on dirait même que mon poil tombe. Des gens passent, ils ne me voient même pas, d'autres disent "ne t'approche pas". Je suis presque inconscient, mais une force étrange m'a fait ouvrir les yeux... la douceur de sa voix m'a fait réagir. Elle disait "Pauvre petit chien, dans quel état ils t'ont laissé"... avec elle il y avait un monsieur en blouse blanche, il m'a touché et a dit "je regrette madame, mais ce chien ne peut plus être soigné, il vaut mieux arrêter ses souffrances". La gentille dame s'est mise à pleurer et a approuvé.<br /> Comme je le pouvais, j'ai bougé la queue et je l'ai regardé, la remerciant de m'aider à trouver enfin le repos.<br /> Je n'ai senti que la piqûre de la seringue et je me suis endormi pour toujours en me demandant pourquoi j'étais né si personne ne me voulait.<br /> La solution n'est pas de jeter un chien à la rue, mais de l'éduquer. Ne transforme pas en problème une compagnie fidèle. Aide à faire prendre conscience et à mettre fin au problème des chiens abandonnés".<br /> <br /> Texte reçue d'una amie sensibilisée à la souffrance animale
T
Penser la relation aux autres animaux<br /> <br /> Dispensés de réfléchir par leurs traditions, leurs vérités révélées, leurs habitudes routinières, des humains s’adonnent sur d’autres êtres sensibles, souvent par intérêt, parfois par jeu, à des actes de cruauté et de maltraitance dont ils ne mesurent pas l’horreur.<br /> <br /> Rares sont ceux qui argumentent, après examen, pour justifier l’élevage concentrationnaire, la torture tauromachique, la chasse, les abattages dits rituels dictés par des mythes ridicules et criminogènes devant lesquels on est sommé de se prosterner au nom du « Respect ».<br /> <br /> Comme si l’obscurantisme, les fables, les haines des femmes, de la sexualité, de la Nature, du plaisir étaient respectables par eux-mêmes.<br /> <br /> Les amateurs des usages "traditionnels" de l’animal non-humain s’abstiennent généralement de toute analyse de leurs pratiques, de toute recherche d’un fondement éthique au mépris du vivant.<br /> <br /> Ils perpétuent des us et coutumes ancestraux, reproduisent des gestes et des comportements dont ils répugneraient s’ils avaient à les inventer.<br /> <br /> Mais l’accoutumance, l’imprégnation culturelle, l’ancienneté du fait évitent toute question.<br /> <br /> L’homme agit ainsi parce que d’autres l’ont fait avant lui et que tant d’autres perdurent à le faire autour de lui.<br /> <br /> La multitude et l’épaisseur du temps sont des matelas confortables où se reposent les consciences assoupies.<br /> <br /> Plus insupportable qu’une tentative de défense de la réification des êtres sensibles, notre époque pratique l’arrogance stupide de l’imbécile qui ricane face à un défi qui le dépasse.<br /> <br /> Il y a pire que les maladroites propagandes des partisans, pas toujours désintéressés, de la chasse, de la tauromachie et autres raffinements des mœurs et des manières. Ce pire est l’indifférence narquoise de tant de contemporains qui feignent de ne pas comprendre que le rapport au vivant est la clé de voûte de la pensée sur l’humain et sur le monde.<br /> <br /> Il est en effet acquis que l’humain est biologique, fruit d’une évolution, qu’il participe de la biosphère et que tout ce qui lui advient est en totale solidarité avec ce qui advient aux autres formes de vies.<br /> <br /> Ainsi les innovations techno-scientifiques passent inéluctablement de l’animal non humain à l’animal humain.<br /> <br /> Parce qu’il y a une unité fondamentale du vivant, ce que l’homme fait à un individu d’une autre espèce, il finit toujours par le faire à ses semblables, qu’il s’agisse d’égorgements, d’inséminations artificielles, de clonage.<br /> Les frontières ne résistent jamais très longtemps.<br /> <br /> Et il faut s’en réjouir car il serait absurde de distinguer là où la biologie ne distingue pas.<br /> <br /> L’amélioration de la condition humaine et celle des autres êtres sensibles sont indissociables.<br /> <br /> Sauf pour les illuminés qui imaginent que l’humain est d’essence intrinsèquement séparée du reste du règne du vivant.<br /> <br /> Ce n’est point à prétendre que tout est identique dans la Nature.<br /> <br /> Chaque espèce possède ses particularités morphologiques, ses capacités à raisonner, à courir, à voler ou à nager et sur ce terrain, l’homo sapiens sapiens bénéficie d’une supériorité cognitive considérable.<br /> <br /> Cette particularité ne crée pas de privilèges. A défaut, il faudrait proclamer que les différences d’aptitude intellectuelles fondent, au sein de l’espèce humaine, des différences de droits, de prérogatives, d’accès à la dignité.<br /> <br /> Il arrive même que l’espèce supérieure n’use guère de ses avantages, notamment lorsqu’elle pense la condition du vivant !<br /> <br /> Les sévices infligés à des êtres sensibles dans la quasi-indifférence des esprits fermés prouvent les limites de l’intelligence humaine. Cette limite se révèle également à des comportements et idées irrationnels dont la raison devrait préserver l’espèce dominante.<br /> <br /> Une éthique élaborée passe par le refus d’occasionner à autrui, c’est-à-dire à tout être sensible, ce que nous n’aimerions pas que l’on nous inflige.<br /> <br /> Qu’ils sont dérisoires, ces humains qui caressent leurs chiens, soignent amoureusement leurs chats mais vont à la chasse cribler de plombs l’oiseau migrateur, poignarder le cerf ou dans les gradins des arènes sanglantes, frémissent à la torture d’un herbivore accculé.<br /> <br /> Où est la cohérence ?<br /> <br /> Ils ne devraient pas être fiers ces contemporains gavés qui ne veulent pas savoir que des millions d’animaux sont traités en pures marchandises, concentrés dans des usines à viande dirigées par des individus inquiétants qui oublient que le porcelet qu’ils mutilent, la poule qu’ils enserrent dans un espace minuscule sont dotés d’un système nerveux leur faisant éprouver le principe du plaisir déplaisir et même d’un cerveau qui leur fait ressentir l’effroi.<br /> <br /> Les conformistes bêlant détournent leurs pensées de ces faits et évacuent le problème d’un bâillement moral : ce ne sont que des bêtes et il y a tant d’autres souffrances !<br /> <br /> Ce lâche conformiste ne verse pas le sang, ne chasse plus, ne va pas aux corridas, mais il est tolérant et donc complice. Il se bornera avant de passer très vite à autre chose à énoncer : après tout, c’est la liberté de ceux qui aiment ça et c’est si ancien » !<br /> <br /> La presse débile ne peut pas évoquer une présence animale sans fantasmer sur des périls imaginaires mais prétextes à massacres.<br /> <br /> Un renard, un sanglier, un chevreuil sont-ils aperçus aux abords d’un village : aussitôt c’est l’alerte. Les vieilles dames vont être attaquées, les enfants mordus, les passants en danger !<br /> <br /> Deux espèces d’oiseaux s’adaptent-elles à l’enfer urbain ? Aussitôt, ils vont propager d’hypothétiques maladies, souiller les immeubles, empester l’environnement pollué, bruyant, abrutissant des mégapoles de béton, de verre et d’acier.<br /> <br /> Nous vivons une époque contre Nature, une époque funeste où l’arriération, le préjugé idiot, l’absence de toute compassion caractérisent les foules décérébrées.<br /> <br /> Oui, l’animal non-humain nous menace gravement. Oui, mais uniquement par sa disparition et la névrose collective que génère cette perte de contact avec le vivant, la Nature.<br /> <br /> Avec cela, l’époque aime la bonne conscience formatée, l’humanitaire officiel, le prêt-à-penser du jour.<br /> <br /> A côté de ces bons gros engagements grégaires, il y a d’immenses friches morales.<br /> <br /> Le rapport à l’animal est un sujet tabou chez nos belles âmes médiatiques.<br /> <br /> Remarquez que ce relativisme moral, confinant au nihilisme de toute valeur éthique, s’étend souvent aux humains eux-mêmes. Ainsi, vous entendrez des paresseux de la conscience se consoler des violations des droits de l’homme ailleurs sur la planète, des excisions, des arrestations arbitraires, des assassinats d’Etat, « puisque cela participe de leurs cultures » !<br /> <br /> Oui, ce que l’homme fait à l’animal ou tolère à son encontre finit toujours par l’atteindre.<br /> <br /> Alors, vous pouvez avoir peur !<br /> <br /> Gérard Charollois<br /> CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE
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