La corrida ? Un bon plan pour baiser avec la mort !
Gijón (Asturies) est une ville qui possède un magnifique centre de torture. Il aurait assurément fait le bonheur d'officiers fascistes comme Pinochet ou Videla, jaloux que le général Franco puisse avoir sous la main un endroit où regrouper les raflés, opposants politiques et syndicalistes, tout en bénéficiant d'une arène, lieu idéal où les pervers et impuissants viennent se ressourcer au spectacle des gémissements rauques de toros martyrisés.
Le voici :
Chaque année, nos amis espagnols ont les nerfs quand arrive la feria de Gijón début août. Mets-toi à leur place !
En 2009, une novillada avec picadores et six corridas de muerte seront organisées. Du 09 au 16 août.
La gerbe et la honte.
Mais il y aura une manif, le 15, pour précipiter la fin de cette tradition conne, cruelle et fasciste.
Car oui, je le répète, la corrida est cousine du fascisme, enfant tarée de cette virilité exaltée, débauchée et brutale, qui envoie ses adeptes baiser avec la mort et leur demande d'adopter une hygiène de vie qui pue le cadavre.