Bavure de la chasse à Labastidette : la saison débute sur les chapeaux de roues
Tous les ans au mois d'août, les fédés des viandards nous bassinent avec leur refrain : "on ne lésinera pas-ou plus-avec la sécurité".
Tous les ans, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, les bavures contredisent le choeur de la racaille des talus.
Un exemple ?
Dimanche 23 août, du côté de Muret, à Labastidette exactement.
Un vététiste de 5O ans et son fiston se promenaient dans le coin. Tranquillement, insouciants.
Les malheureux ! On ne peut jamais être en sécurité dans la nature, qu'il pleuve ou qu'il vente, qu'il fasse grand soleil ou brumeux, le matin ou en début de soirée, quand les nuques épaisses en kaki ratissent la campagne.
Le papa a pris une balle dans l'épaule gauche.*
Pourquoi ?
Parce qu'il y avait une battue au sanglier qui était organisée ce matin là.
Le tireur, âgé de 17 ans (bin oui, à cet âge, on a le droit en France d'avoir un permis de tuer), avait repéré quelque chose qui bougeait.
Enfin, c'est ce qu'il a dit.
Bienvenue dans le monde de l'homicide involontaire, jeune garçon, tu es prometteur !
* la blessure n'est pas très sérieuse.