Bavure de la chasse à Portes-Lès-Valence : les maïs seront entendus par le Parquet
La racaille verdâtre fait décidément très fort à l'approche de l'automne 2009 et tout semble indiquer qu'elle va reproduire ses affligeantes turpitudes de l'année dernière : accidents, bavures, homicides involontaires, tirs à l'arrache...
Pérennisant avec malheur cette tradition conne et cruelle, aidés par une absence quasi totale de scrupules et soutenus par une sensibilité sentant la moisissure, les viandards montrent une bien belle image de la France.
Comme à Portes-Lès-Valence (Drôme) par exemple.
Plateau de Bressac. Dimanche 13 septembre, jour de l'ouverture du carnage.
Un chasseur a tiré sur deux promeneurs alors qu'il visait un faisan.
Un père accompagnait son fiston (13 ans). Il a reçu du plomb dans la joue et dans l'oeil. Le fils a été touché au dos.
Les deux victimes ont été transportées à l'hôpital de Valence.
Le flingueur maladroit va probablement avancer qu'il n'avait pas vu les promeneurs parce qu'ils étaient cachés par des plants de maïs hauts de près de deux mètres.
En résumé, c'est de la faute des maïs et de toute façon, les promeneurs n'avaient pas à être là. Tout le monde sait bien que pendant 6 mois, la nature appartient exclusivement aux nuques épaisses. C'est pas compliqué bordel !