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Ça branle dans le manche
11 juillet 2010

Pamplona, ville de merde à éviter à tout prix

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Alors que les lâchers de toros à Pamplona (Navarra) à l'occasion des fêtes de San Fermín génèrent quasi quotidiennement leurs lots de blessés divers (avec une belle récurrence pour les traumatismes crâniens), il n'est pas vain de revenir sur le succès notable de l'action du 04 juillet dernier.

Nos amis des associations Anima Naturalis, Peta et Animal avait appelé à une manifestation (pour la 9ème année consécutive) dans les rues de cette capitale du sang tout en distribuant des flyers aux touristes qui croient toujours que le toro court dans les rues parce que ça lui dégourdit les papattes et que c'est trop de bonheur.
Touristes irrécupérables, abrutis, amusés par cette tradition 'pittoresque' ou touristes un peu plus fûtés qui réalisent enfin qu'au terme du lâcher de toros, il y a l'arène et que ce faisant, l'animal ne galope pas mais il fuit (ou tente de fuir) un sort cruel et funeste que des cons lui ont réservé.
Le jour où les touristes délaisseront cette ville de merde qui fait du supplice festif un fond de commerce, la corrida sera bonne à foutre dans la sciure de toilettes sèches.
Mais en attendant, il convient de protester encore et toujours. A Nîmes comme à Bayonne, à Pamplona comme à Madrid.
Sur la photo, les manifestants enduits de peintures rouge ou noire se sont allongés à terre pour figurer un toro.

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Commentaires
K
Ben oui, y a les touristes amateurs de sang qui coule, tout comme y a des touristes amateurs de sexe. Ceux là aussi s'en foutent de la souffrance que cela peut engendré. Entre les deux, il n'y a pas de différence.<br /> KlaRA
M
Lorsque jétais enfant, je croyais que les gens avaient des convictions et s'y tenaient. Grossière erreur!<br /> Des lâches, des faibles, des traitres, des pervers, qui se rassemblent, se soutiennent pour faire le mal. <br /> Et on est combien sur terre?
H
On va jouer dans les rues à se faire peur, on va même sans doute ramasser des gouttes de sang comme un baptême du feu en quelque sorte et on va jouir de ce spectacle de torture comme seuls savent le faire les sapiens.<br /> C'est l'exutoire de la violence interpersonnelle, celle qu'on réprime pour son voisin, certains la maîtrisent, d'autres pas, et ces autres sont les participants et badauds qui cautionnent, les abrutis incapables de la moindre compassion.
R
C'est bien ça : le problème, c'est le touriste bidochon en bermuda à fleurs, dépourvu de conscience. Le touriste bidochon veut voir, voir et voir. Peu importe le spectacle. Aujourd'hui des taureaux suppliciés, demain des humains. Pareil : il sera toujours là, au premier rang. Il était déjà là, le bidochon, au premier rang, lorsque les exécutions capitales étaient publiques. Il serait encore là si elles existaient encore. Du moment qu'il y a un truc à voir, n'importe lequel. Les bidochons sont sans conscience. Pauvres connards !
C
les gens sont cons et particulièrement en vacances... faut surtout pas leur parler de ce genre de choses, de la souffrance, sont là en vacances, pour se détendre...<br /> <br /> quant à cette image... quelle image forte!
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