Gabion incendié ! Encore un coup des anti-chasse radicaux libres ?

Cette histoire, elle sent gabion du tout...Et va priver deux viandards des bienfaits de l'ouverture de la chasse. Quel dommage !
Faut-il croire que le gabion, avec son odeur de renfermé, de vieux slip et de saucisson à l'ail moisi exerce-t-il un attrait tel sur ces bas du front pour en arriver à de semblables extrémités ?
Un gabion, si tu ne te souviens pas de mon article du mois d'août 2009 (4 chasseurs s'étaient faits cramer le museau en se préparant à becqueter), c'est comme qui dirait une hutte, un abri pour tueurs de gibier d'eau. C'est dans le Calvados qu'on en trouve un maximum.

Entre Deauville et  Caen, à Brucourt exactement, il y a désormais un de ces gabions en moins. Un homme, pas véritablement un écoterroriste, assisté de son fils (12 ans) y a mis le feu dans la nuit du 03 au 04 août.
Mais il y a eu un malheureux retour de flammes qui a salement esquinté le garçon, brûlé à 70%, et le père, un peu plus légèrement.

Pourquoi cet homme s'est-il comporté comme un anti-chasse radical, comme cette engeance de militants de l'ALF qui font rien qu'à empêcher des gens sympas comme tout de tuer des animaux à leur guise ?
Parce qu'un viandard le lui a demandé. Il l'a même payé pour ça, il semble, en lui remettant 1000 euros.
Le commanditaire de la chose voulait se venger d'un autre chasseur, propriétaire de ca gabion pourri, qui lui avait fait perdre ses droits de chasse.
Tu suis ? On s'amuse comme on peut à Viandard Land. Et ça renforce la belle image qu'ils ont dans la population !

Comments

[terrienne01]

Dans quelques jours, les dirigeants du lobby chasse de ce pays tiendront leur annuelle conférence de presse au cours de laquelle ils réciteront la sempiternelle propagande qu’une presse débile reprendra sans aucune analyse ni esprit critique.

Vous lirez, dans ce qui tient lieu d’organes d’informations, que grâce à la « bonne gestion » des chasseurs, les grands animaux (ils disent gibiers) sont en expansion constante, le sanglier proliférant même avec excès, que si la situation des petits animaux est plus contrastée, une bonne reproduction assure localement des présences satisfaisantes de lièvres et perdrix.

Ainsi, tous les ans, depuis trois décennies, les petits copistes des journaux développent cette publicité.

Bien sûr, silence sur les millions de faisans d’élevage, de perdrix relâchées, de lièvres importés, sur les élevages de cochongliers, sur l’extermination des prédateurs régulateurs écologiques !

En fait, l’humain cancérisant la terre ne supporte plus la présence des autres animaux.

Ici, les sangliers dans les campagnes, les pigeons dans les villes, suscitent le rejet des exterminateurs de vies sauvages.

Que diraient-ils, les ennemis de la terre locaux, s’ils étaient confrontés aux éléphants, aux lions et aux grands singes nos cousins, d’Afrique, aux tigres d’Asie ?

Partout, sur la planète, notre espèce refuse aux autres formes de vie le droit d’exister, éliminant et maltraitant le vivant au nom du profit, de l’espace vital, des transports, de l’agriculture.

La presse débile commente les collisions entre automobiles et grands animaux, oubliant les hérissons, les écureuils, les chouettes, les amphibiens et reptiles, les passereaux et blaireaux victimes du trafic routier.

C’est que le heurt avec un sanglier ou un cerf froisse la tôle des véhicules et cela préoccupe davantage que le massacre des innocents.

L’humain trace des routes en zones forestières sans grand respect pour la quiétude et la sécurité de la faune.

Ce qui est perturbant, agressif, déplacé n’est pas l’être vivant mais l’engin mécanique surgissant sur son territoire.

Lorsque surviennent de telles collisions, je pense d’abord à l’être de chair et de sang avant de me lamenter sur la ferraille endommagée.

La vie vaut mieux qu’une voiture.

Voilà qui n’effleure pas l’automatisme mental de nos commentateurs avachis.

Pour eux, le nombre des sangliers s’accroît et avec eux augmentent les dommages aux cultures, les heurts automobiles, les pelouses labourées.

Plus le chasseur aura d’intérêt au sanglier et plus il y aura de sangliers.

Paradoxe mais non contradiction : plus la pression de chasse s’accentue sur une espèce et plus celle-ci s’artificialise et augmente ses effectifs.

Non pas que les plombs et les balles multiplient les animaux. point n’est besoin d’une perspicacité exceptionnelle pour découvrir le lien.

Par-delà les élucubrations de la propagande se pose cette simple question :

L’espèce dominante va-t-elle anéantir toutes les formes de vies non productives faute de place sur la terre ?

Cette question fondamentale, évidente et essentielle : n’attendez pas à la découvrir évoquée dans les médias formatés.

Ne parlons pas de la réponse.

Les médias conditionnés traiteront complaisamment des accidents de la route générés par la faune, des vociférations des arriérés contre les ours et les loups et, ailleurs, sur la planète, des confrontations entre des populations humaines proliférantes avec les derniers représentants de la grande faune tropicale.

Non seulement, nous, écologistes, posons la question, mais nous osons y apporter une réponse éthique.

L’humain n’a pas le droit moral d’aseptiser la terre, de l’asservir à ses caprices et à ses profits.

Toute espèce doit se voir reconnaître le droit de survivre nonobstant notre omniprésence et notre toute puissance technologique.

Mais, vous le savez, l’espèce élue (par elle-même), délire à la perspective du lebensraum (espace vital). Elle pratique volontiers les génocides lorsqu’il s’agit de déménager une race inférieure et les biocides lorsque le spécisme conduit au mépris des autres formes de vies.

Laissons des espaces pour les espèces.

Bannissons la notion criminelle de « gibier » puisque nous admettons le caractère d’être sensible de tous les animaux éprouvant le principe du plaisir/déplaisir,puisque l’humain pleinement hominisé refuse d’abaisser un être sensible au rang de « gibier ».

Amusons-nous de la débilité de la propagande des ennemis de la terre, incapable de se renouveler et d’élever le débat.

Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE

[CHRISSOU BOUBOUS]

en effet l'elfe... en effet...

[l'elfe]

-Un gabion en moins
-Un chasseur a paumé mille euros
-Il va avoir des ennuis avec la justice
-Il a l'air con
J'aurais aimé que Ours64 soit avec nous pour se réjouir de ces nouvelles...

[catherine]

pourtant la chasse c'est pas un sujet drôle.j'habite en sortie en campagne en plus;déjà je pense à tous les animaux trucidés,en plus j'ai peur pour les miens et notamment mes pigeons qui vivent en liberté.je pourrai dire qu'elle m'en donne des cauchemars cette racaille des talus.
heureusement qu'Hervé est là avec quelques bonnes nouvelles à l'occasion!no non ,je ne suis pas cruelle plus qu'eux!je me réjouis aussi du mal d'autrui et j'en pleure pas!ah oui c'est pas bien quand il s'agit des raclures de bistrots?ben chacun son truc,il font du mal à mes potes,alors qu'ils arrivent très bien à s'en faire entre eux!!!qu'ils continuent entre eux,on s'y intéresserait même pas s'ils arrêtaient de réguler pour notre bien!

[KlaRA Desgaspard]

Et on commence déjà à rigoler avant l'ouverture de la chasse. Cela commence très bien, vraiment. :)))
KlaRA