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Ça branle dans le manche
6 novembre 2011

Bavure mortelle de la chasse à Contrevoz : la racaille des talus soigne son image

sanglier

Il va raconter quoi, comme fadaises, le viandard qui a commis ça ? Que son tir était à courte distance ? Qu'en plus, il avait clairement identifié le gibier ? Qu'il avait veillé par ailleurs à ne pas tirer en direction d'un gibier dissimulé dans la végétation ? 
Trois règles d'or, trois consignes de sécurité que tout chasseur, même si c'est un noeud volant, se vante de suivre strictement, parce que, mon bon monsieur, un chasseur est le seul responsable de ses actes et que c'est le bon comportement d'un utilisateur d'une arme en action de chasse qui permet d'éviter tout accident. C'est ce qu'en tout cas la vermine des bosquets nous serine, semaine après semaine, pour tenter de restaurer une réputation dont chacun sait qu'elle est à chier.

Comment va-t-il expliquer, ce nettoyeur de biodiversité, qu'il a proprement descendu un ramasseur de champignon d'une balle dans la nuque, samedi 5 novembre, dans les bois de la Cochue, du côté de Contrevoz (Ain) ?
Va-t-il arriver à justifier l'injustifiable tout en reconnaissant qu'en plus, le soir tombait et qu'on y voyait presque que dalle ?
Je vais te dire ce qui s'est passé dans sa tête quand il a pressé la queue de détente, le tueur du vivant : je suis en battue, la lumière faiblit (on est sur les coups de 17 heures et le temps est sombre), ça bouge dans les fourrés, je ne suis pas foutu d'identifier quoi que ce soit mais je suis certain, c'est pas possible autrement, que c'est un gros.
Et voilà comment tu exécutes un homme de 66 ans qui ramassait des champignons.
Si ça t'amuses d'être contraint de croiser des déséquilibrés armés à chaque fois que tu vas faire un tour en forêt, moi pas. 
Il paraît qu'on est 66% de la population française à penser ainsi.

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Commentaires
T
Si quelque chose m’a toujours profondément écoeuré chez l’homme, c’est bien de voir comment sa cruauté, sa bassesse et son esprit borné parviennent à revêtir le masque du lyrisme.<br /> Milan Kundera, la valse aux adieux
T
La cruauté envers les animaux, même déjà l’indifférence à l’égard de leurs souffrances, est à mon avis l’un des péchés les plus graves de l’espèce humaine. Elle est la base même de la dépravation humaine. De quel droit l’homme qui crée tant de souffrances se plaint-il quand il souffre lui-même ?<br /> Il y a quelque chose d'encore plus intolérable dans la souffrance des animaux que dans la souffrance de l'homme. Car pour ce dernier, il est au moins admis que la souffrance est un mal et que celui qui la provoque est un criminel. Mais des milliers de bêtes sont massacrées inutilement, chaque jour, sans l'ombre d'un remords. Qui y ferait allusion se rendrait ridicule. Et cela c'est le crime irrémissible.<br /> Romain Rolland
T
" un mélange d'abattoir, de bordel et d'asile de fous, voilà ce qu'est le monde en réalité "<br /> <br /> Charles Patterson
G
Et quand on voit les images de la scène de crime au JT local on se dit: "Mais comment cet assassin a fait pour ne pas identifier le ramasseur de champignons, tellement le lieu est clair, point de buissons ou de fourrés...???????"
A
on pleurniche un champignoneur mais les champignons n'ont jamais demandé à être ceuillis !!!
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