Accident de chasse à Urbès : Bussang ne saurait mentir
Alors là, comme dirait le minus à vélo, les bras m'en tombent (si tu piges cette vanne, c'est que t'es vraiment balèze)!
Les chasseurs nous auront tout fait dans les excuses les plus minables, les plus approximatives, pour expliquer leurs déconnades : une fois c'est la peau dure d'un sanglier qui détourne la balle dans l'œsophage d'un collègue, une fois c'est le méchant caillou en pierre qui dévie les éclats dans la couenne du rabatteur, une fois ce sont les branches de l'abominable narbe des bois qui accrochent la queue de détente du flingue, une fois...
En résumé, ce n'est jamais de la faute du viandard si ça merde. Jamais.
Et donc, si je suis encore cette fois étonné par la mauvaise foi de la racaille des talus, c'est que le motif invoqué pour justifier le transport par hélico d'un chasseur blessé vers l'hosto de Colmar (à bout de ficelle), samedi 12 novembre, sort de l'ordinaire.
Il a pris une balle dans le pied gauche, du côté du col de Bussang, côté Urbès (Haut-Rhin). J'ai bien peur pour lui que le patinage, faut plus y compter...
Mais il n'y est pour rien.
Toi aussi, joue avec nos amis les viandards et trouve le responsable de ce drame; tu as le choix entre :
1) le fusil défaillant
2) le fusil défaillant
3) le fusil défaillant