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Ça branle dans le manche
23 mars 2012

Dites à Eva Joly qu'il n'y a pas encore de chasse aux bébés polyamides

presidentielle_2012

Le temps passe, défile, et les échéances électorales approchent à grands pas. La question animale est loin d'être au centre des préoccupations de candidats qui ont, par ailleurs, oublié très vite leur ferveur hypocrite grenello-compatible. Tout ce petit monde s'en tape aujourd'hui du réchauffement climatique, de la perte de la biodiversité, de la pollution des eaux, de l'utilisation des pesticides...
Je te rappelle qu'il y a un site qui collecte et récapitule les avis de ces candidats sur la condition animale.
Très complet, il offre une fonction 'filtre' qui te permet de sélectionner ta recherche par thème et de tomber à l'occasion sur des conneries pathétiques.
Prenons le thème de la fourrure par exemple. Tu découvriras qu'Eva Joly ne s'interdit pas, dans un futur non quantifiable, de porter de la fourrure.
Pour quelle raison ? Parce qu'il ferait très froid, genre -40°, comme dans les régions du cercle arctique (elle pense sûrement à la Norvège).
Eva Joly ignore donc que les doudounes, les parkas et autres anoraks sont fabriqués de nos jours avec de la peau de polyamide, ce qui est quand même nettement moins éprouvant et sanglant à retirer qu'une peau de phoque, de renard ou de vison.

Le site : http://www.politique-animaux.fr/

 

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Commentaires
C
si on étudie autant qu'eux,vu que nous sommes pas malins à ce qu'ils disent,bientôt on restera entre nous!voilà une nouvelle qu'elle est bonne!
M
Et pour savoir comment fonctionnent les hommes politiques, il suffit de les chasser à des fins scientifiques ! :-)
C
comment fonctionne un crétin,un abruti de viandard,on ne les comprends pas;nous ne sommes pas malins,ils nous donnent l'exemple,chassons et étudions les cadavres!!!!!!!!!!!!!!!!
T
un bel article écrit par un journaliste plein d'humour :<br /> <br /> <br /> <br /> Chacun sait que la meilleure façon d'étudier scientifiquement un animal, c'est de le tuer. Et que sa mise à mort, tâche très délicate, ne peut être confiée qu'à un chasseur. Heureusement, notre président Nicolas Sarkozy s'en est soudainement rappelé, hier, lorsqu'il a demandé en toute urgence à la ministre de l'Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet de prendre un arrêté autorisant la chasse des oies "aux fins d'études scientifiques" du 1er au 10 février 2012. <br /> <br /> <br /> <br /> Il était temps. La science française a failli passer à côté de grandes découvertes biologiques par la faute d'un Conseil d'État qui avait demandé au gouvernement de fixer la fermeture de la chasse aux oies au 31 janvier. Mais comment ose-t-on ainsi vouloir obstruer l'avancement de la science française ? Il y a pourtant l'exemple japonais qui crève les yeux. Voilà de nombreuses années que la science des baleines avance à pas de géant grâce à leur chasse scientifique qui sacrifie un millier de cétacés chaque année. Enfin... qui devrait, car cet arriéré de Capitaine Paul Watson de Sea Shepherd s'entête à leur couper la vague sous le pied. <br /> <br /> <br /> <br /> Ce n'est pas tout, le gouvernement français vient également de décider l'abrogation des moratoires sur la chasse au courlis cendré et à l'eider à duvet, deux espèces en si mauvais état de conservation qu'elles sont classées sur la liste rouge de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Sans doute que, là encore, le sacrifice de ces oiseaux est rendu nécessaire par la curiosité scientifique. Et sans doute encore y avait-il urgence puisque l'État n'a même pas pris le temps de demander une évaluation scientifique au GEOC (Groupe d'experts sur les oiseaux et leur chasse), créé à la suite de la table ronde sur la chasse en 2008. Enfin, à la suite d'une récente rencontre avec les chasseurs à L'Élysée, Nicolas Sarkozy s'est engagé à rouvrir prochainement la chasse au grand tétras. Décidément, la France vise le prix Nobel en matière de recherche ornithologique. Ou en sciences électorales...<br /> <br /> <br /> <br /> Mais pourquoi se limiter à la chasse aux oiseaux ? La France possède une biodiversité formidable qui pourrait faire progresser la science comme jamais. Modestement, voici ma proposition de nouvelles chasses scientifiques qui pourraient, par le plus grand des hasards, arranger chasseurs et éleveurs. Les chasses au loup et à l'ours pour étudier la digestion carnée. La chasse aux oiseaux de proie pour étudier le vol plané. La chasse à la tortue pour étudier les motivations d'un SDF. Mais aussi la pêche scientifique à l'anguille pour comprendre la mentalité d'une migrante. Il paraît que le Collège de France se tâterait pour créer une chaire de chasse scientifique... <br /> <br /> <br /> <br /> Frédéric Lewino
C
Dans le Dauphiné libéré, un chat blessé par un tir d'arbalète :<br /> <br /> http://www.ledauphine.com/ain/2012/03/22/le-chat-recoit-une-fleche-d-arbalete-de-50-cm
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