Vive le renard !

Cette monographie très complète et superbement illustrée est éditée par l’Aspas (Association pour la protection des animaux sauvages) qui a justement fait du renard son emblème. Elle est le fruit de la collaboration bénévole de nombreux naturalistes, spécialistes, photographes animaliers et infographistes qui, toutes et tous, ont mis leurs observations de terrain, leurs connaissances scientifiques, et leur indéniable talent au service d’une meilleure connaissance du renard roux

A peine plus gros qu’un lièvre ou un gros chat, ce canidé sauvage dévore des tas de petits rongeurs, ce qui en fait un allié précieux des agriculteurs. En guise de remerciements pour tant de bons services, le goupil a un fusil pointé sur lui en permanence et est classé parmi les nuisibles. Certes, il lui arrive quelquefois de profiter des poulaillers non fermés le soir mais le lièvre fuit rarement à l’approche de ce soi-disant redoutable prédateur, le chevreuil le fait battre en retraite et les vaches aussi !

Dans la première partie consacrée à son comportement, on apprend, entre autres, que le renard réputé solitaire peut vivre en groupe si les ressources alimentaires sont abondantes et si le milieu est tranquille. On découvre ensuite la grande imagination de ses ennemis humains, et tout particulièrement, les chasseurs, pour justifier sa destruction, mais aussi le faire souffrir en le piégeant ou pire, en pratiquant le déterrage. Le point est également fait sur les maladies (la rage autrefois et l’échinococcose) dont il peut être le véhicule qui, de fait, ne sont qu’un alibi de plus pour manipuler l’opinion publique et faire accepter son éradication.

Enfin, on apprend, dessins à l’appui, comment reconnaître ses traces et comment le piéger… photographiquement. Il existe en effet des appareils qui permettent de filmer et photographier l’animal même la nuit et surtout sans être présent. C’est le meilleur moyen de le découvrir dans sa vérité et, quelquefois, de piéger dans le même temps… un piégeur !

Vive le renard, 48 pages, 5 €, sur commande auprès de l’ASPAS, B.P. 505 26401 Crest  – www.aspas-nature.org

Comments

[Turdus]

Les piégeurs sont à ce point convaincus de l'utilité de leur sale besogne qu'ils sont même payés pour cela à la queue de renard (environ 12 euros).

L'un d'eux a même déjà témoigné d'avoir vu un renard sans queue, sans doute relâché par un de ces abrutis qui pensais que ça allait repousser!!! de quoi se faire quelques euros de plus.



Bref s'ils ont pour mission d'erradiquer le renard, nuisible, vecteur de maladies etc etc....., pourquoi pas porteur du diable tant qu'on y est, lecteurs fidèles de ce blog vous avez pour mission d'erradiquer les pièges de ces immondes ordures de piégeurs.

Mode d'emploi:



Le piège cage: facile il y a de chaque coté de la cage des tiges de métal qui déclenchent la chute d'une plaque dès que l'animal pose la patte sur une "pédale" située aucentre de la cage.

Vous attrapez chacune de ces tiges fermement et vous tordez, ça casse, bien sur il faut forcer et ça peut faire mal, alors de gants sont les bienvenus, mais ça casse à chaque fois j'ai testé.

Le mieux c'est de reposer les plaque comme si de rien n'était comme ça le débile en kaki y voit rien avant un bout de temps. Et ce genre de piège ça coute cher, de quoi être encore plus satisfait.



Le piège belisle ou billard, autre c'est pareil:

Avoir un bon bâton avec soi et très utile.

Le piège se repère dès que vous voyez une voie discrête tracée dans la végétation, signe du passage du piégeur. En général il y a une charogne à proximité, pour attirer. Vous tapez un peu partout avec un bâton, dès que vous avez gagné ça fait clac et votre bâton est coincé. Là vous détruisez le tout et EMPORTEZ le tout, pas question qu'il s'en reserve.



Dernier détail important, les piégeurs doivent visiter chaque matin avant le lever du soleil, un moment à éviter donc.