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Ça branle dans le manche
30 juillet 2012

Les rides : une des premières causes de mortalité chez les souris

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17 juillet : communiqué de l'association GAIA

Pour attirer l'attention sur le sort d'animaux de laboratoires, l'organisation de défense de droits des animaux GAIA a simulé aujourd'hui une hécatombe de souris devant le siège belge de la société IPSEN, afin d'engager le fabricant de Botox à renoncer à en tester la toxicité sur des souris, et à se tourner vers des alternatives désormais disponibles.

"Une des premières causes de mortalité chez les souris, ce sont les rides", lit-on sur une banderole représentant une souris se regardant dans la glace, déployée devant le siège belge de la société IPSEN, fabricant de Botox à Merelbeke. Une trentaine de militants de GAIA y ont répandu plus de 2000 souris et des seringues pour symboliser l'hécatombe de ces rongeurs utilisés par la marque dans des tests de toxicité.

Un poison mortel

Destinée initialement à l'usage médical, la toxine botulique (Botox) est utilisée de plus en plus couramment à des fins cosmétiques, pour lutter notamment contre les rides. Du fait de sa très haute toxicité, chaque lot de Botox est évalué selon le test controversé "DL50", qui consiste à déterminer la dose qui s'avère mortelle pour 50% d'une population animale, en injectant un échantillon de Botox dans l'abdomen de nombreuses souris. Les rongeurs sont progressivement pris de paralysie, de troubles de la vue et de détresse respiratoire, et finissent par mourir par suffocation. Environ 100 souris sont utilisées pour chaque lot de produit, soit environ 600 000 chaque année.

Fin des tests cosmétiques sur animaux : le Botox échappe à la loi

En 2013, les produits cosmétiques testés sur animaux devraient être définitivement interdits de vente dans l'UE. Mais malgré un usage croissant à des fins exclusivement esthétiques, le Botox reste classé parmi les médicaments... et échappe ainsi à la législation.

On peut faire autrement

En juin 2011, le fabricant de Botox Allergan a reçu l'approbation de l'administration américaine pour remplacer le DL50 par un test intégralement réalisé in vitro. Cette méthode épargne désormais, pour le marché des Etats-Unis, 95% des souris utilisées précédemment par Allergan pour tester le Botox. Pour Michel Vandenbosch, le Président de GAIA "Cette méthode a maintenant été validée par l'UE pour pouvoir être utilisée sur le marché européen. Nous pressons la société IPSEN d'utiliser dès maintenant cette alternative. N'y a-t-il aucune limite aux souffrances que l'on peut infliger à des animaux pour le luxe de paraître plus jeune " ?

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Commentaires
A
aginer un monde où des milliers et des milliers d'animaux ne souffrent plus dans la recherche biomédicale et de la drogue réellement aider les gens qu'ils sont censés sauver peut-être pas aussi loin d'un rêve comme il semble à l'élaboration de «puces d'organes."<br /> <br /> <br /> <br /> Un projet de 70 millions de dollars de recherche qui permettra d'élaborer des puces de silicium transparents avec canaux creux qui contiennent des tissus vivants humaine réelle et les pompes à reproduire la fonction des organes est en cours et il est prévu de fournir plus rapidement, le coût-efficacité et des résultats plus précis pour les maladies d'essais, des toxines et des produits pharmaceutiques - tous quelque chose sur la taille d'un lecteur flash.<br /> <br /> <br /> <br /> Plus de 30 pour cent des médicaments prometteurs ont échoué dans les essais cliniques humains, car ils sont déterminés à être toxique malgré les promesses études pré-cliniques dans des modèles animaux. Puces de tissus, qui sont une version plus récente de cellules humaines approche, peuvent permettre aux scientifiques de prédire avec plus de précision l'efficacité d'un candidat thérapeutique serait dans les études cliniques, " selon le NIH.<br /> <br /> <br /> <br /> Read more: http://www.care2.com/causes/organ-chips-could-replace-animal-experiments.html#ixzz220px33v1<br /> <br /> <br /> <br /> e projet n'est pas seulement intéressante pour la communauté scientifique et les patients qui attendent pour cette percée médicale dont ils ont désespérément besoin pour vivre, soit, mais c'est aussi un progrès appréciable de ceux qui veulent voir la fin de la souffrance des animaux utilisés en recherche biomédicale .<br /> <br /> <br /> <br /> "Ceci est un exemple intéressant de la façon dont l'innovation d'aujourd'hui peut produire une approche humaine et plus fiable pour comprendre les rouages ​​de la maladie humaine, sans la nécessité de la souffrance animale. Les Etats-Unis semble être la voie en alternatives de financement, il est maintenant temps pour le Royaume-Uni à rattraper », a déclaré le Dr Katy Taylor, conseiller scientifique de l'Union britannique pour l'abolition de la vivisection.
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