Chasse à courre à Compiègne : Pinochet absent. Il avait piscine. Le cerf en profite.

3 bonnes nouvelles pour terminer la semaine.
La première, c'est A.Pinochet qui va bientôt claquer. Il a reçu l'extrême onction, la spéciale du patron réservée aux vraies ordures. C'est une question d'heures, de quelques jours au maximum.
Bon, ça ne changera pas le monde de célébrer son trépas mais tout de même; faut pas gâcher.

Deuxième good news : le projet de fusion Suez/GDF est mal emmanché.
Grâce au jugement en référé rendu par le T.G.I. de Paris, confirmé par la 14ème chambre de la Cour d'Appel, à la demande du C.E.E. (Comité d'Entreprise Européen) de GDF pour défaut d'information (j'ai hâte de lire les attendus de la Cour d'Appel, ça va valoir le coup alors même que le C.E.E.  n'a pas de rôle consultatif, à la grande différence d'un C.C.E. par exemple) et grâce à l'avis rendu par le Conseil Constitutionnel remettant au mois de juillet 2007 la date d'effet de la fusion des 2 opérateurs.
Reconnaissons au groupe parlementaire PS le grand mérite, après la longue bataille procédurière à l'assemblée, d'avoir introduit ce recours.

Les conquêtes, les innovations, les luttes passent aussi par le droit, droit du travail plus exactement.

Enfin, the really best, un cerf  (le même ?) qui échappe encore une fois à cet équipage de chasse à courre, la "futaie des Amis connards" présidé par la vieille radasse M.De Rotschild (Oise Hebdo/29/11/2006)
Ce cerf, après plusieurs heures de traque éprouvante, le coeur battant à s'en faire exploser la poitrine, a trouvé refuge à Compiègne et a réussi, comme la dernière fois, à échapper à la horde de sadiques déguisés en valets de chambre.
J'ai relaté une histoire semblable il y a un peu plus d'un mois.
J'avais souhaité beaucoup de courage à cette brave bestiole, car la rage sanglante de ces demeurés s'en trouverait doublée. Que dire aujourd'hui ?
Ils doivent être énervés à se taper la tête contre les murs d'enceinte du chateau, ont dû se venger malgré tout sur n'importe quel être vivant plus faible qu'eux et vont me balancer pour finir des commentaires à pleurer sur la noblesse de leur art -"séculaire"- de massacrer en paix.