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Ça branle dans le manche
6 avril 2007

FERIAS 2007 : l’été sera rouge, rouge du sang qui coule dans le sable des arènes

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FERIAS 2007. Arles ouvre aujourd’hui le cycle des ferias françaises. Séville prendra la relève la semaine prochaine et puis ensuite la feria de Pentecôte à Vic-Fezensac. Et paraît-il, tout le monde attend le retour du 'prodige' José Tomas, à Dax, au mois d’août.
 
Les mutilés affectifs sont donc en transes, tous ravis de vidanger à cette occasion leur trop plein de haine du vivant, d’insensibilité à la souffrance.
            
A l’occasion de la feria pascale d’Arles, le comité FLAC du Pays d’Arles organise une manifestation le samedi 7 avril de 15 à 17h, sur la place de la mairie d’Arles.
A cette occasion, une lettre ouverte sera remise au maire.
 

Le site de la FLAC : http://www.flac-anticorrida.org
       
Je suis adhérent de l’Alliance pour la suppression des corridas  (
www.anticorrida.org )  mais ça ne me gène pas du tout de faire de la pub pour les autres groupes, le CRAC  comme la FLAC.
Plus nous serons nombreux pour s’opposer à ce spectacle cruel, mieux ce sera.

Je vous donne en bonus un extrait d’un petit texte pioché sur le site de la FLAC qui dresse les portraits des amoureux de la corrida.

On repère 4 catégories : les aficionados, les curieux, les snobs et les élus.
A propos de cette 3ème catégorie, celle des snobs, il faut y inclure le journaliste qui persiste à faire la promotion de ce spectacle ignoble dans le quotidien  Libération.

Ce guignol  (F. Musseau)  fait, dans le numéro de ce jour, de la réclame, sur une page entière (page 32)  pour un matador (tueur en espagnol, car ‘matar’ signifie tuer) dénommé  Sébastien Castella.
         
Je ne vais pas en faire des tonnes sur ce tueur, désigné par la Fédération taurine espagnole comme meilleur matador de l’année.
             
Ce matador en série a déclaré : « je cherche à parvenir à ces moments rarissimes où l’art et le fait de risquer sa peau ne font qu’un ».
                     
Tu vois, Sébastien, tu n’es pas au clair dans ta petite tête et je vais espérer très fort dorénavant  que les moments soient les plus fréquents possibles où les pauvres taureaux que tu tortures t’éclatent tes couilles de moineau pour te faire comprendre ce qu’est la souffrance.                                                     
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Voici donc le portrait des snobs fanas de l’art de tuer :
          
Les grands courants médiatiques façonnent et orientent la pensée en lançant des modes.
Ainsi est-il du dernier chic de se déclarer haut et fort “aficionado” dans toutes les sphères de la société.
 
Une pseudo-intelligentsia composée pêle-mêle d’artistes (acteurs / chanteurs / peintres etc…), d’enseignants, de journalistes, d’écrivains, de magistrats, d’avocats, de psychologues, psychiatres, de religieux (notamment catholiques : Bruguès, Cadilhac), bref de tout ce qui prétend “penser”, avoue pour la corrida comme un penchant.
       
Ce sont de loin les plus dangereux car ce sont eux qui donnent à la corrida ses lettres de noblesse en peaufinant un argumentaire des plus spécieux pour la justifier.
Ils permettent ainsi aux plus incultes des “aficionados” de répéter sempiternellement les mêmes fadaises et de nous rebattre les oreilles de “tradition” d’ “art” ou de “culture” au sens ethnographique avec une pointe d’ethnocentrisme. Ils occultent sciemment la violence et la cruauté qui sont l’essence même de la corrida.

Ils vont chercher la caution de “grands noms” tels l’Hemingway, le Cocteau, l’Eluard, le Char ou bien encore l’autre Picasso ! Ils parlent sans cesse du Goya qu’ils nous resservent à toutes les sauces comme si être témoin de son temps équivalait à épouser la cause de ce que l’on montre ou de ce que l’on dépeint !
Ils parlent d’une Antiquité qu’ils font remonter jusqu’au préhistorique en tentant d’établir un lien avec le XXI ème siècle et cherchent désespérément le chaînon manquant ! Ils entraînent ainsi dans leur sillage des individus sans grande personnalité qui disent ressentir quelque chose d’ “ineffable”, d’ “indicible”, en allant voir ces spectacles de tueries.
               
Ils inventent l’irresponsabilité, en ce sens ils sont les meilleurs vecteurs de la décadence et de l’obscurantisme.
 

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