Ah si la France qui se lève tôt pouvait s’inspirer du Japon !

 

Il y a des modes étrangères que la France du 6 mai, aigrie et revancharde, celle qui veut travailler plus pour gagner plus, ferait bien d'importer sans tarder.

Les ennemis résolus de la paresse syndicale, les stigmatiseurs des 35 heures, les boutiquiers de la préférence nationale, les contempteurs de ces feignasses de fonctionnaires, les  agités anti grève, les toujours pris en otages qui crachent leur bile à Jean Pierre pernaut, les méritants qui ne veulent plus filer leurs impôts pour financer les retraites des chômeurs, oui, tous ceux-là dont la mauvaise haleine nous plombe l'existence depuis 15 jours devraient imiter ces japonais victimes, les cons, de ce que l'on appelle le phénomène 'Karoshi'.

Les 'karoshi', ce sont ces travailleurs qui meurent véritablement au turbin. Pas à la suite de ces si nombreux accidents du travail mortels que nous connaissons, année après année en France, non... car ils crèvent d'épuisement, par surtravail.

Ces individus se tuent à la tâche, qu'ils aient ou non absorbé une quantité dingue d'heures sup'.
Par attaques cérébrales, crises cardiaques ou suicide.

Ainsi, les derniers chiffres font état de 355 décès, de mars 2006 à mars 2007, soit une augmentation de 7,6% par rapport à l'année précédente.

Le gouvernement japonais de la santé avait pourtant lancé une campagne pour inciter les salariés à prendre des vacances, à limiter les heures supplémentaires.

Mais ces bons petits japonais morts d'excès de travail ont ignoré les appels à la sagesse.

Vive l'overdose de taf ! Vive le stress ! Les rangs Sarkozystes vont s'éclaircir, les enfants immigrés vont pouvoir retourner à l'école sans craindre l'expulsion.

Ne survivront que les glandeurs. Si nous sommes assez nombreux dans 7 ans, la victoire à la présidentielle sera à notre portée.