La question n’est plus de savoir si la corrida va disparaître, mais quand.

  Communiqué du CRAC

Sommet international anticorrida de Lisbonne du 17 au 19 mai 2007

Du 17 au 19 mai, vingt-cinq associations abolitionnistes d’Europe et d’Amérique latine se réuniront à Lisbonne pour faire le point sur la lutte contre la barbarie des arènes, confronter les expériences et établir des stratégies communes pour éradiquer l’horreur tauromachique des différents pays contaminés : France, Espagne, Portugal, Mexique, Venezuela, Equateur, Pérou et Colombie.

Le sommet sera précédé par une manifestation le 17 mai à partir de 19 heures devant les arènes Campo Pequeno de Lisbonne, les plus grandes du Portugal.

Cette manifestation réunira les associations participantes et de nombreux militants de toute l’Europe. Elle marquera l’indignation des citoyens portugais et de l’ensemble de l’Union européenne au moment même où sera célébré par une corrida le premier anniversaire de la réouverture de ce lieu de torture.

A l’invitation de l’association portugaise Animal, et en collaboration avec la League Against Cruel Sports (à l’origine de l’abolition de la chasse à courre en Angleterre !) et le CAS de Hollande et de Belgique (Anti-Bullfighting Committee The Netherlands & Belgium), le CRAC (Comité radicalement anticorrida) présentera les avancées de la lutte en France et fera le point sur les meilleures stratégies à approfondir ou à mettre en œuvre.
En particulier, le CRAC présentera son manifeste pour l’abolition signé par plus de 520 personnalités et 200 000 citoyens français.
Il sera aussi question de l’action de notre association en direction du Parlement européen au mois de mars 2007 (remise du DVD Alinéa 3, de Jérôme Lescure, à tous les parlementaires) qui contribua à la sensibilisation des élus de l’Union à l’horreur de la corrida. Ainsi, 211 députés furent signataires de la déclaration écrite 02/07 pour la suppression des subventions européennes aux élevages de taureaux massacrés dans les arènes.
Nous évoquerons également nos campagnes d’affichage annuelles initiées en 2003, ainsi que le soutien à notre lutte de 76 députés français dont 66 signataires de la proposition de loi pour l’abolition des corridas en France déposée en juin 2004 par Muriel Marland-Militello.

Enfin, à l’instar des 41 villes catalanes déclarées anticorrida par vote démocratique, les deux villes françaises abolitionnistes seront présentées : Mouans-Sartoux et Bully-les-Mines.

Une conférence de presse aura lieu samedi 19 mai à partir de 19 heures à l’auditorium Rainbow du centre d’affaires, au 40, rue Amelia-Rey-Colaço, dans Carnaxide (Oeiras). Cette conférence présentera les conclusions de ces deux journées de rencontre internationales et précisera les axes du combat pour un monde sans torture tauromachique.

L’Espagne sera représentée par ADDA – Asociación Defensa Derechos Animales, FAADA – Fundación para la Adopción, Apadrinamiento y Defensa de los Animales, AnimaNaturalis Internacional, PACMA – Partido AntiTaurino Contra el Maltrato Animal, Stop Our Shame and the Plataforma Antitaurina de Manlleu.
La France par le CRAC (Comité radicalement anticorrida), la FLAC (Fédération des luttes pour l’abolition de la corrida), la LFDA (Ligue française des droits de l´animal) et la SPA (Société protectrice des animaux).
La Hollande et la Belgique seront représentées par Anti-Bullfighting Committee The Netherlands & Belgium.
La League Against Cruel Sports, la WSPA – World Society for the Protection of Animals, Animals Count and SPEAK Political viendront du Royaume-Uni.
Le Irish Council Against Bloodsports sera également à Lisbonne et représentera l’Irlande.
L’Equateur sera présent grâce à Quito Anti Taurino et Protección Animal Ecuador. Venus du Mexique, les groupes GARRA et Frente Antitaurino participeront aussi à cet événement majeur.
Enfin, FAMPROA, ASOGUAU et Stichting Dierenhulp Venezuela représenteront le Venezuela.

Comme le précise Miguel Moutinho, président d’Animal, cet événement est historique et va marquer le début d’une union mondiale abolitionniste qui mettra tout en œuvre pour obtenir au plus vite l’abolition définitive de cette pratique d’un autre temps.

Notre combat s’inscrit dans le champ social, éthique et politique.
Ce sommet va permettre de créer une véritable union.
Pas une union de façade, mais bien la constitution d’un réseau mondial d’éradication de la barbarie tauromachique.

Le processus est en route, et la question n’est plus « Peut-on aimer ou pas la corrida ? », mais bien « Quand va-t-elle disparaître ? ».

Le plus tôt possible, et nous sommes de plus en plus nombreux à y contribuer activement.

Le site du CRAC :  www.anticorrida.com