Le chien vole 2 croquettes : son maître le tue avec une râpe à fromage

   Bon, je le concède, au regard de ce que vous lirez ci-après, le titre de cette note est légèrement excessif !

Que ce n'est pas la peine d'en rajouter dans le sordide.

Mais j'ai osé cet intitulé parce que, au final, on touche d'assez près la sombritude de l'âme humaine et que pour trouver aussi con et cruel comme comportement, il n'est pas besoin de remonter à l'empire Assyrien du 13ème siècle avant l'ère chrétienne.

C'est un fait divers relaté par le quotidien Sud-Ouest d'hier. Un Gersois comparaissait devant le Tribunal correctionnel d'Auch pour acte de cruauté envers un animal.

Pensionnaire d'un centre d'hébergement de l'AFPA à Toulouse où il suivait une formation, il vivait avec son chien, un beau rottweiller, quand la nouvelle équipe de direction de l'association lui a demandé, en juin dernier, de se séparer de son animal dans un délai court sous peine d'exclusion.

Même si c'est très contrariant comme exigence, n'importe quel individu moyennement équipé en neurones serait allé voir le refuge SPA le plus proche pour lui confier le compagnon à 4 pattes en attendant que le stage s'achève.

Pas ce type; il avait décidé de tuer sa bestiole à mains nues; en l'étranglant !

Cette espèce de chien étant particulièrement trapue, le rottweiller a mis plus d'une demi-heure pour mourir.

C'est parce que, a précisé le prévenu : " pour tuer un humain , il faut 3 secondes pour déboîter les cervicales. Mais pour un chien, cela prend 3/4 d'heure car on a du mal à faire le tour du cou avec les mains."

Ce pauvre type a, pour sa défense, fait porter la responsabilité des faits sur la direction du centre AFPA, accusée de l'avoir poussé à cette extrémité.

Le procureur, plutôt concis sur le coup, a rétorqué que l'intéressé avait décidé de résoudre l'équation en supprimant l'inconnue.

Résultat des courses ?  15 jours de cabane avec sursis et l'exclusion du centre de formation.