Un chiot vaut 2 lapins nains qui eux valent 5 cochons d’Inde qui eux valent 73 poules
"Faire subir un tel traitement à un animal domestique s’apparente à un acte de cruauté qui peut être poursuivi", a affirmé Katia, responsable de l'association Arche de Noé, à Brest.
Quel traitement ? Quel animal ?
Pour résumer, il y a un individu habitant Brest (Finistère) qui essaie depuis quelques temps de se procurer des êtres sensibles vivants, des animaux donc, afin de les donner à manger à son python.
Vous voyez, on reste dans les NAC (nouveaux animaux de compagnie).
Ce python, il est balèze. Genre python réticulé ou python molure.
Le premier gaillard, il atteint bien les 9 mètres, le deuxième, favori des passionnés des reptiles tendance terrarium, tape dans les 6 mètres. Mais le python de Seba, c'est bien aussi car il est moins agressif que ses cousins.
Il becte tous les 8 à 10 jours. Et sa proie, qui doit être forcément vivante, doit avoir une taille de plus en plus importante au fur et à mesure de la croissance du serpent.
Quelle proie ce monsieur cherche-t-il (car c'est un homme, on en est sûr) ?
Joue avec moi, ami lecteur, gentille lecteuse : trouve ce qui provoque l'indignation de Katia.
Ce charmant rongeur ?
Ce cobaye tout mignon ?
Ou ce rat craquant ?
Ce chiot adorable ?
Lui ?
Ces 2 cocottes ?
Vous avez trouvé ?
C'est facile hein, car il y avait un indice...
Katia est en colère car il s'agit de chatons.
Oui, le propriétaire de ce python fait le tour des petites annonces, des animaleries, pour obtenir, gratuitement, des chatons sevrés.
Ce qui me gêne, dans cette histoire, c'est la compassion sélective.
Vous l'aviez deviné, je suppose.