Accident de chasse mortel à Mélagues : le chevreuil ressort libre de sa garde à vue
D'après moi, il n'y a pas besoin d'une montagne d'explications mais bon...Je ne suis pas chargé de l'enquête.
Cela étant, je pense grosso et même modo que c'est plié, comme dossier.
C'est relativement simple cette affaire.
Je vous narre.
Jeudi dernier, le 17 janvier, sur les coups de 17 heures dans les bois de Mélagues (très au sud de l'Aveyron, petit patapon), un viandard septuagénaire exerçait son inflexibilité sanglante sur les chevreuils dans le cadre d'une chasse dite 'à l'approche du grand gibier'.
Boum ! fit le flingue.
Le gonzier s'en fut rechercher la bestiole qu'il avait avoinée et quelques minutes plus tard, stupeur : à la place du chevreuil criblé, voilà-t-y pas qu'il découvre un homme, un autre chasseur, allongé, une arme près de lui.
Je vous mets la puce à l'oreille : le gars ne respirait plus.
Refroidi. Il avait dérouillé sous les côtes. Il fallait désormais écarter la possibilité de discuter de l'évolution des cours de bourse et de la crise des subprimes avec lui.
Vous devinez la suite; les pompiers et les pandores sont alertés de suite mais vas ressusciter un mort, toi !
Interrogé, le tireur a indiqué qu'il n'avait pas entendu d'autre coup de feu que celui qu'il avait lui-même tiré.
La victime, âgée de 41 balais, de nationalité suisse, était inscrite dans un club de chasse du coin.
L'énergique mais malhabile défourrailleur a été placé en garde à vue et une autopsie sera réalisée pour vérifier ce que tout le monde subodore : dans la vallée du Nuéjouls, les chevreuils ne sont pas armés, les cerfs non plus.
Mettre cette foirade à leur compte, faut pas rêver...