Les journées du tueur Pedro Gutiérrez Lorenzo, ‘El Capea’, sont très occupées
Pedro Gutiérrez Lorenzo, 'El Capea', est un tueur de toros. Un matador si tu préfères. Ce sombre guignol va atteindre la trentaine dans quelques mois. Il est originaire de Salamanque.
C'est un vicieux polyvalent. Je veux dire par là qu'il a plusieurs cordes à son arc.
Pour faire court, voilà donc le genre de type qui ne peut pas rester, même pour une heure, passif.
Il doit toujours faire du mal, torturer, tuer, faire crever ce qui vit.
Un hyperactif de la cruauté.
La presse espagnole nous raconte qu'une cellule spéciale de la Guardia civil (l'équivalent de notre Gendarmerie nationale) a gaulé ce jeune homme et 3 de ses compères dans la propriété d'El Espino Rapada de son père, ancien matador lui aussi, à San Pelayo de la Güareña.
Cette cellule, le Seprona (Servicio de Protección a la Naturaleza), enquêtait sur un vaste réseau de braconnage à l'échelle nationale.
Ecoutes téléphoniques, filatures, perquisitions, tout a été employé pour démanteler cette organisation de viandards délinquants.
Notre matador s'est avéré être l'un des maillons importants de ce réseau de brigands.
Les gendarmes ont trouvé dans cette ferme des armes détenues illégalement et un stock conséquent de trophées de chasse (dont la valeur globale est estimée à 12000 euros).
Pedro Gutiérrez Lorenzo, il chassait du sanglier, beaucoup, de la chèvre hispanique (espèce protégée) pas mal, du chevreuil et du cerf, énormément.
Il s'est payé une bonne garde à vue des familles et a été présenté au juge d'instruction dans la foulée pour répondre du délit de destruction d'espèces protégées, d'atteinte à la faune, flore et animaux domestiques, d'association de malfaiteurs et de détention illicite d'armes.
Si tu veux mon avis, vivre au quotidien avec cette enflure, ça ne doit pas être coton. Tu ne sais pas s'il va se servir du couteau à pain pour découper ta boîte crânienne, s'il va ramasser vite fait la paire de ciseaux pour transformer ta carotide en viande hachée...