Vous ne le feriez pas à un chien, alors pourquoi le faire à un poisson ?
"Il y a eu un déclic en moi. En regardant ce poisson suffoquer, j’ai réalisé que sa vie lui était aussi importante que la mienne l’était pour moi."
Ce sont les propos de Paul Mc Cartney, végétarien militant, qui servent de support à la campagne de l'association Peta sur la pêche commerciale et de loisir.
Ces mêmes propos sont placés en exergue d'un excellent article, publié dans le quotidien Libération du mardi 01 avril, sur l'intérêt porté par les associations de protection animale, la filière de la pisciculture et certaines structures scientifiques à la douleur muette du poisson et ses qualités d'être sensible, doué de capacités cognitives.
Le poisson, les poissons connaissent la douleur. La souffrance. C'est avéré.
Le sortir de l'eau avec un hameçon accroché dans la gueule, le faire remonter des grands fonds océaniques en lui occasionnant une brutale décompression qui lui fait éclater la vessie, ne sont plus des choses insignifiantes.
L'article s'attarde sur la mise en place, au niveau du Conseil de l'Europe et des commissions ad hoc, de normes préventives visant à assurer aux poissons d'élevage ce que l'on pourrait appeler des conditions correctes de traitement (et d'abattage).
Tout ça peut te sembler dérisoire mais on part de très loin.
Les considérations éthiques vis-à-vis de cet animal restent très marginales mais il y a du progrès.
Un jour viendra où il sera jugé à l'égal d'un chat ou d'un chien et il ne viendra à l'idée de personne de lui infliger des traitements cruels et dégradants.
Un jour viendra où l'aveu de Paul Mc Cartney sera partagé par le plus grand nombre.
Voici le lien : www.liberation.fr/transversales/futur/reportage/318622.FR.php