Daniel Martín, ce qu'il préfère dans la corrida, c'est la purée !
Quand même ! J'ai failli attendre...
Presque 15 jours sans un encorné à me mettre sous la dent, ça tournait à l'aigre.
Et Daniel Martín est arrivé, jeune tortionnaire de Salamanque.
Une bonne bouille d'abruti (photo) qui va devoir se priver de frites et se faire à la purée.
Pas trop épaisse la purée : faut qu'elle passe dans la paille.
Samedi 19 avril, il emmerdait un jeune toro dans le cadre de ce que l'on appelle, en tauromachie, un 'tiento', c'est à dire une épeuve de sélection de bestioles combatives et moins futées que d'autres car il est essentiel, pour les tueurs, que l'animal distingue l'homme du leurre (la cape rouge).
Imaginez si les toros, une fois dans l'arène, négligeaient la muleta et fonçaient directement sur le guignol habillé en poupée !
Combatifs, ils doivent l'être, les toros d'un élevage. Malicieux, point trop...
Donc notre adolescent attardé taquinait du novillo dans un champ quand ce dernier lui a collé un terrible coup de boule, l'envoyant valdinguer contre la barrière.
Diagnostic : double fracture de la mâchoire droite et pommette écrasée et fracture de la mâchoire gauche plus de nombreuses contusions au niveau de la bouche et du palais.
Ami lecteur, toi aussi reprend avec moi la chanson de Johnny Hallyday à l'intention de Daniel :
Quoi ma gueule ?
Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?
Quelque chose qui ne va pas ?
Elle ne te revient pas ?
Oh je sais que tu n'as rien dit
C'est ton œil que je prends au mot
Souvent un seul regard suffit
Pour vous planter mieux qu'une corne