Accident de chasse foutrement mortel à Vire : quelle andouille, le fusil était chargé !

Le temps de s'asseoir sur le siège de la voiture, le coup partit ! La première balle lui traversa l'oeil droit; la deuxième lui déchiqueta le larynx.
Les unités de la gendarmerie retrouvèrent de la bidoche, de la matière cérébrale, des morceaux cartilagineux, jusque dans la boîte à gants. Le tableau de bord était luisant de sang. Un maxillaire se glissa même sous la pédale de frein !   
Il était mort de chez mort, pas de doute.

Qu'est-ce que je ne suis pas obligé de faire pour me renouveler dans la relation des accidents de chasse ! Bordel à cul, ça n'arrête pas ! Tous les jours, ça tombe, tous les jours...

Bon, là, j'ai un peu, un poil, un chouia, inventé. J'ai brodé, si tu préfères.

Mais je ne suis pas loin de la vérité, fruit qui ne doit être cueilli que s'il est tout à fait mûr, disait Voltaire.

Dimanche 05 octobre, le viandard (66 ans) a voulu, quelle andouille, rentrer dans sa caisse le flingue encore chargé.

Portée à l'épaule, l'arquebuse est tombée à terre.

Pan ! Pan ! Il a pris les deux charogneries dans la tronche.

Crevé sur le coup.

C'était du côté de Vire, vers Carville (Calvados) plus exactement.

Comments

[La Fouine]

Désolé pour ton ami à quatre pattes. Si il arrivait la même chose à une de mes fifilles poilue, je ne sais pas comment je réagirais…et si le coupable serait encore en état de tenir une arme...

[chrisboubou]

de rien... oui j'imagine que les circonstances cruelles, dramatiques, criminelles, tout ce qu'on voudra... on ne peut pas les encaisser... on ne peut pas passer au dessus de ça: voir son chien , son cher, tendre, adorable ami, se faire tuer par un salopard maladroit à la gâchette facile, qui va continuer à canarder sans jamais se sentir misérable de son acte... et nous laisser orphelin de notre compagnon... moi qui ait eu du mal à accepter de voir partir la petite chienne de ma mère, déjà je trouvais injuste (comme tout compagnon que l'on aime tant je suppose), mais là je crois que j'aurais un goût amer, une plaie ouverte, et une impossibilité à faire mon deuil où à oublier et encore moins pardonner...

franchement je crois que ça réveillerait en moi des sentiments incontrôlables... des douleurs atroces...

je t'envoie toute mon amitié, te salue et te respecte... et je crois que ça te donne encore plus le droit qu'à nous... enfin, en tous cas vous tous qui vous êtes un jour sentis directement sentis menacés par ces viandards, je pense que vous avez le droit de dire votre dégoût, votre mépris pour ces gens...

et que lorsque des gens viennent les défendre sans savoir ce qu'il peut en coûter de se promener lorsque les chasseurs envahissent les paysages, vous avez encore plus le droit de leur faire passer l'envie de vous traiter de gens inhumains...

[Laurent]

Existe t-il un (lexique) ou un lien référençant les chasseurs en excercice,avec leur pedigree?

[Laurent]

Merci chrisboubou pour ce comm : le plus dur en dehors bien évidemment de la mort du chien,est qu'on arrive pas à oublier les circonstances terribles dans lesquelles celle-ci s'est produite.
Je ne comprendrai jamais ce qui s'est déroulé,et le laxisme entourant les chasseurs-tueurs!!!

[chrisboubou]

je te comprends Laurent, tu as tout à fait le droit de pleurer la mort de ton compagnon canin...
il est une des victimes de ces bourreaux armés