Accident de chasse à Bessines : chasseur d'un jour, estropié pour toujours...
Tu peux dire tout le mal que tu veux de ce blog mais il y a une chose, au moins, qui échappe à la critique.
Sans charrier, tu découvres, au gré du vent léger des accidents de chasse, des bleds improbables, éclairés, traversés par de vraies routes, bitumées et tout et tout.
C'est à un tour de France fantasbuleux (je n'ai pas d'autre qualificatif en magasin, excuse-moi) que je t'invite, petit scarabée (du grec Karabos), mignonne libellule, dans cet inventaire des tordus alcoolisés mitraillés et poivrés par leurs armes de cons.
Bessines-sur-Gartempe, par exemple. Si tu ne m'avais pas lu avec gourmandise, jamais tu n'aurais su que cette commune (Haute-Vienne) est issue du rapprochement de Bessines et de Morterolles en 1982.
Le dimanche 28 septembre, vers 15 heures, il a tiré cordialement sur son copain, le prenant pour un sanglier.
Bonnac-la-Côte, où habite le pulvérisé (53 ans), est une commune effroyablement banale dont le seul intérêt est d'être proche de l'A20.
Sa guibole (au chasseur, pas à la commune, faut suivre bordel) a dégusté la sauce. Il a été rapatrié sur le CHU de Limoges.
L'amicale des viandards estropiés a aussitôt fait savoir qu'elle organiserait un loto pour financer l'acquisition d'un déambulateur.
Les pandores pensent à une balle perdue. Un accident de chasse, si tu préfères.Comme d'hab'.