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Ça branle dans le manche
4 janvier 2009

La guerre, jugement de la force, à Gaza comme ailleurs

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C'est ça la guerre ! Ce sont, par exemple, ces deux fillettes palestiniennes tuées à Gaza. C'est ça la guerre.
La grande trieuse. Trieuse d'enfants... Mais comme tu le sais, on comptabilise les victimes par centaines...Alors, le trépas de ces deux gosses sacrifiées en terre occupée...

L'état israélien aurait d'ailleurs pu reprendre à son compte la sentence de Napoléon qui, dans sa lettre à l'archiduc Charles, écrivait : "Nous tuerons...Et il faudra bien qu'on s'entende." 

Crimes de masse prémédités.* Bonne année 2009 en terre sainte.Salut public, secret militaire, patrie en danger.

Comme d'hab'. Cela fait 5000 ans que l'homme transforme la terre en fleuve de sang.

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Je dédie ce poème de Jean Zay à ces pauvres victimes.Ecrit juste après la grande boucherie de 14, ce poème a fait l'objet d'une profonde détestation de la part des patriotes, fachos, nationalistes et autres zélateurs du drapeau, du glaive et du fusil.

Le drapeau

Ils sont quinze cent mille qui sont mort pour cette saloperie-là
Quinze cent mille dans mon pays, quinze millions dans tous les pays.
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore...
Quinze cent mille morts dont chacun avait une mère, une maîtresse,
Des enfants, une maison, une vie, un espoir, un coeur...

Qu'est-ce que c'est que cette loque pour laquelle ils sont morts ?
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille morts pour cette saloperie.
Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,
Anéantis dans le fumier d'un champ de bataille,
Quinze cent mille que nous n'entendrons plus JAMAIS
que leurs amours ne reverront plus JAMAIS.
Quinze cent mille pourris dans quelque cimetière
Sans planches et sans prières...

Jean Zay. Ministre de l'Education nationale et des Beaux Arts dans le gouvernement Blum de Front Populaire. Assassiné par les miliciens de Darnand le 20 juin 1944.

* "Au regard des ennemis, on a quasi permission de tout faire, pourvu qu'on en retire quelque avantage pour soi et pour ses sujets." R.Descartes.

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Commentaires
R
C'est révoltant et en plus on ne parle que des victimes humaines. Pourtant les premières victimes des guerres sont les animaux. Seulement aux infos on dira cela n'a pas fait de victimes. Car les animaux n'existent pas dans leur tête de spéciste!<br /> pas de victime ça veut dire pas d'humain victime. <br /> Ils sont tellement quantité négligeable qu'ils n'existent même dans la douleur et la mort.<br /> Mais on l'a dit avant moi: tout ce qu'on fait aux animaux, on finit par le faire aux humains.<br /> <br /> Comment peut-être tuer ou accepter que son enfant risque de se faire tuer pour un bout de terre!<br /> Tant que les humains considéreront que la Terre leur appartient, il y aura des guerres et des abattoirs.
M
...arrêtez de voir l'antisémitisme partout où il ne se trouve pas."choisir son camp c'est déjà choisir la mort", fallait le tenir aux déportés ce discours pour voir un peu.Quand j'ai secouru il y a 22 ans un jeune juif malmené par deux skins, heureusement que je n'ai pas raisonné comme vous.
M
qu'ils soient pêcheurs, chasseurs, aficionados,guerriers et autres tortionnaires ... ce ne sont que des minorités, et ces minorités font le mal aux êtres pacifiques!<br /> j'ai l'impression que c'est dans la nature humaine de faire le mal, et là, j'ai honte, je ne voudrais pas leur ressembler, même de loin. Pourtant, chacun a été le bébé chéri de ses parents (ou presque), je ne comprends pas comment celà a pu tourner au vinaigre.<br /> Les humains arrivent à envoyer dans l'espace, matériel et êtres vivants, <br /> mais quelle avancée!(?) mais pour se tolérer et se respecter, même entre voisins parfois, ça semble plus difficile.<br /> J'ai du mal à parler de ce qui se passe à Gaza, mais j'ai vraiment mal ...
A
Je suis complétement d'accord avec Frank !
F
Sais pas à quoi ça tient, j'ai beau toujours essayer d'être du coté des victimes (en planquant mes abbatis, quand même, faut pas déconner, je suis français contemporain) ça m'escagasse un rien la glande à folklore d'entendre la sempiternelle opposition "envahisseur sioniste - martyr palestinien" (ou l'inverse, yaka choisir son camp en fonction de ses sensibilités - mais n'y étant pas que jugeons-nous ?). Ca me pue (pour la première version, c'est celle à la mode ici ce jour) l'antisémitisme déguisé au nez d'un renard mort. Des cons des deux cotés, va-t'en-guerre les un comme les autres. J'ai presque été naïf au point de penser que chez nouz'aut'les anti-meurtres on éviterait le piège. Dans les deux camps, les victimes sont civiles et pour certaines pacifistes. <br /> <br /> Pour l'un ou l'autre des "camps" en présence, estimer que la volonté des dirigeants ou considérés comme tels est la volonté d'une nation-race-ethnie-secte-essoreuse-serpillère soit la volonté des humanoïdes n'ayant pas choisi de naitre par là sonnerait un rien (oh, juste un peu) comme l'une des bonnes vieilles bases bien solides du racisme de bas étage.<br /> <br /> Mort à la guerre, point. Choisir un camp, c'est déjà choisir la mort.
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