Quand je chasse, je suis mort de fatigue...
C'est la cata...
C'est la cata...
C'est la catastrophe !
Pour un crevé je vous en mets deux ma bonne dame, question rapport qualité prix, c'est kif-kif...
Je viens de piger pourquoi la récente loi sur la chasse favorise l'accès des mineurs de plus de 16 ans (allègement du coût du permis de tuer, de la cotisation) à ce loisir de dégénérés.
Car les effectifs se réduisent certes du fait du progrès moral et intellectuel de la population, mieux et plus éduquée (en résumé, il y a moins de gros cons) mais aussi par l'effet d'une sélection naturelle redoutable, accidents, consommation excessive de graisses saturées, bibine...
Il faut renouveler les troupes ! Faire entrer du jeune ! Des mecs plus alertes, moins fragiles de la dynamo, moins couperosés.
Les rangs sont clairsemés chez les viandards. Leur distraction, ça coûte la peau des roupettes et en plus, ça demande un peu d'effort.
Sans 4X4, ils sont lessivés au bout de 200 mètres de marche, avec le poids du treillis et du flingue plus un palpitant vif comme un pot de rillettes.
Deux exemples.
Richard (65 ans) s'était cassé samedi 19 janvier dans la nature du côté de Malaucène (Vaucluse), jolie commune du Ventoux.
Pour deux raisons : récupérer ses clébards qui s'étaient faits la malle et rejoindre ensuite ses potes viandards pour une partie de mort à Buis-les-Barronies.
Et puis, silence radio...
Les pandores et les pompiers, après avoir déclenché tout le bataclan (hélico, maître-chien etc), l'ont retrouvé le lendemain, mort de chez mort, dans sa caisse. En contrebas d'un pont. Le décès remontait à au moins 24 heures.
Gilbert (60 ans) semait du trépas il y a quinze jours dans les environs d'Aizenay (magnifique ville de Vendée où on se fait chier grave).
Mais chasser, quand on n'a pas la frite, ça porte au coeur.
Couic ! Tirez le rideau, ya plus rien à voir !