Corrida : Antonio Hernández bouge encore...
"La corrida, ce sont les abattoirs de la Villette dans les costumes du Châtelet."
Jacques Martin
Déjà la routine. Du haché, du perforé, du poinçonné, de l'émietté. Mais pas de crevé.
En effet, les matadors qui claquent dans l'arène sont extrêmement rares. Je n'ai pas fait les comptes mais en gros, il y en a un tous les quarante ans. C'est dire si le 'combat' entre l'animal et l'homme est égal !
A 99,99%, cette distraction gerbante se termine par l'exécution du premier.
La corrida, comme le disait Jacques Martin, c'est du meurtre de masse avec les paillettes de la fête. Alcoolisée la fête. Les vicieux peinent à assumer...
Entre les odeurs de sang et de vomi, on est loin de la bruine du grand large.
Donc, Antonio Hernández s'est fait démâter sérieux à Valence, le 10 mars.
Un coup de corne de 25 cm dans la face interne de la cuisse, qui a ravagé le pubis, les adducteurs, le canal de Hunter, les nerf et veine saphène et tout le tremblement.
Je te prie de m'excuser : sur la photo, on a du mal à discerner les dégâts occasionnés à ce sinistre pantin.
Mais crois-moi, il a jonglé !