Corrida : Manuel Fernández ne manque pas d'air !
Tu as une éponge toute sale et moisie dont tu voulais te débarrasser ? Garde-la !
Oui...Même celle qui te servait à nettoyer la lunette des chiottes.
En plus, si ça se trouve, ton nom sera cité dans le journal comme donneur providentiel.
Car Manuel Fernández n'a pas les moyens de faire le difficile sur la qualité des alvéoles. Il prendra ce qui se présente. Son poumon (et peut-être sa vie) en dépend.
En effet, ce jeune matador a pris une dérouillée monstre, samedi 04 avril dans l'arène de Moralzarzal (Madrid).
Le toro lui a enfilé 12 bons centimètres de corne sous l'aisselle gauche. Dans un cas comme ça, même avec un très bon déodorant, t'es moyennement protégé des auréoles intempestives.
Le garçon vicieux a été droppé fissa dans une clinique de Madrid. Mais voilà-t-il pas que les médecins ont découvert que la corne avait perforé la plèvre et que le patient avait récupéré un joli pneumothorax pour les fêtes de Pâques.
Je te laisse découvrir ce qu'est un pneumothorax mais tu sauras qu'en plus d'avoir un épanchement d'air, il avait un litre de sang dans le soufflet, vite retiré avec un drain.
S'il voulait se mettre à la trompette, c'est rapé.