Tu voulais m'humilier puis me tuer ?
Fallait pas l'emmerder.
Point barre.
Le 18 août, sur les coups de 9 heures du mat', dans une commune à la con nommée Cabanillas (tu n'as strictement aucune raison d'y mettre les pieds mais permets-moi de te dire, obligeant comme je suis, qu'elle est située à 100 bornes de Pamplona), il a dégommé un énervé de 16 ans qui faisait le fiérot lors d'un lâcher de taureaux.
Le jeune a été tamponné façon 35 tonnes par l'animal qui, plutôt que de se plier à l'agitation de la foule qui le conduisait vers l'enclos, a préféré faire demi-tour pour retrouver les 7 vachettes qui cavalaient comme des folles derrière les abrutis qui se dirigaient vers l'arène.
Les premiers soins et les gestes de réanimation n'ont servis à rien. Il est mort à l'hosto de Tudela.
Décidément, puisque tout est vanité et poursuite de vent, puisque ce qui est courbé ne peut être redressé, pourquoi ne pas profiter de la vie et laisser à tout ce qui vit sous le soleil le bénéfice d'une vie, ce bien merveilleux et précaire ? Ce serait un acte de sagesse qui nous enlèverait bien des maux et des peines.