Accident de chasse mortel à Maubec : marche ou crève !

Pendant la saison de chasse, les rencontres entre randonneurs et chasseurs peuvent être dramatiques; c'est celui qui est armé qui a toujours raison malheureusement. On appelle ça la loi du plus fort.
Selon l'ONCFS, 14% des victimes des accidents de chasse sont des non-chasseurs, ce qui veut bien dire que tu as plus de chance d'être tué par un chasseur que par un tueur en série ou un psychotique dangereux échappé d'un centre de soin. D'autant qu'il y a plus de chasseurs en France que de malades mentaux (certains diront, les vilains, que l'on compte pas mal de tarés dans les rangs de la racaille des talus...).   
Forcément, si tu te promènes en montagne ou en forêt, tu multiplies les risques.

L'idéal, c'est donc de croiser un chasseur déjà mort.

T'es peinard, serein, rien ne t'arrivera de malsain.

C'est ce qui est arrivé samedi 16 octobre à un groupe de randonneurs qui arpentait les chemins magnifiques du petit Lubéron, dans les collines de la Draille de Maubec (Vaucluse). En début d'après-midi, ils ont trouvé un chasseur claqué sur un sentier escarpé. Il avait été victime d'un malaise.

Ses potes de battue ne s'en sont même pas rendus compte, t'imagines ? Ils étaient loins devant, pas inquiets pour deux sous...C'est ça la fraternité viandarde : marche ou crève !

Comments

[terrienne01]

pareil que toi ma poule.
je garde mes larmes pour des choses importantes.

[Alain P.]

Pôv petit bouchon qu'il était trôôô triste parce qu'un homme il était mouru pour avoir voulu tuer. Mais elle a raison Claire, respect pour cet homme de bien qui s'est effacé sans bruit de la surface.
Respect à tous les un-de-moins !

Au fait Claire, au chapitre des gnagnagna-il-faut-pas-se moquer-parce-que-c'est-vilain, plus besoin de tricoter le bonnet pour le gosse de chasseur qui a été plombé par son chasseur de père. La tête est toujours pas retrouvée(actualité du mois dernier...). Je vous souhaite de belles amours avec les tueurs d'enfants. N'hésitez pas à vous reproduire avec, ça vous fera de beaux articles dans le journal.

[azer]

Je préfère la mort du bourreau (le chasseur ) à celle de la victime (l'animal ) , d'autant que ces bourreaux-là pourraient aussi être les miens quand je me promène en forêt ( ça a bien failli se produire ),contrairement aux animaux .

Vous ne vous réjouissez pas de la mort d'un animal , mais ça n'a pas l'air d'aller plus loin que cette relative indifférence , sinon vous combattriez pour que la meurtre de l'animal , tué
pour le plaisir du chasseur , cesse .
Et comme vous vous réjouissez encore moins de la mort d'un homme , j'espère vous lire vous indigner avec autant de bonne foi quand un chasseur aura tué un homme . Comme tous les braves gens , vous avez l'indignation sélective : contre les salauds qui se réjouissent de la mort
d'un tueur d'animaux par plaisir , plus que contre les tueurs d'animaux , même quand ils tuent aussi des hommes .
Pourriez vous nous donnez les liens des blogs de chasseurs où vous intervenez pour fustiger leur imprudence ( restons poli ...), histoire que je vérifie si ma théorie est juste ?

Accessoirement , voici l'article de presse d'où est tiré le billet de notre grand gourou Taomugaïa , délicatement rebaptisé Taomoudlabite par un brave chasseur :

http://www.ledauphine.com/vaucluse/2010/10/16/un-chasseur-retrouve-mort

[CHRISSOU BOUBOUS]

j'ai pour principe de ne pas pleurer sur le sort d'un tueur avec préméditation, récidiviste.

[gypa]

Je hais la chasse, la corrida et tout autre "loisir" apparenté.J'abomine les viandards.Dans mon beau sud ouest, cette mafia pullule, et je ne se suis pas loin de penser que ce sont tous des abrutis.Dans mes moments d'égarement, j'admets in petto que certains sont plus gratinés que d'autres, ce qui signifie immédiatement que certains le sont moins.Cela dit, je me reprends vite et les fourre tous dans le même sac, bien commode, des malfaisants à éradiquer.
Cependant, je n'arrive pas à me réjouir de la mort d'un homme.Si j'avais été juré au tribunal de Nuremberg, même là je n'aurais pas voté la peine de mort.
Et pourtant c'était de féroces cons...