L'envers du décor du salon de l'agriculture : des vies de souffrance

"Notre modèle agricole et alimentaire est un facteur d’identité dans notre pays. […]
Il doit être aussi un exemple et un modèle pour le monde".
Bruno Le Maire

Bruno Le Maire vante le modèle alimentaire et agricole français au point de vouloir l'étendre à l'ensemble du monde !
En découvrant la vidéo d'enquête tournée récemment dans des élevages de cochons français, le ministre de l'Agriculture aura t-il toujours envie de vanter le modèle français ?

Pendant le salon de l'agriculture, rendez-vous à 9h tous les matins sur L214.com
Incitons autant de personnes que possible à visionner ces vidéos !

Jour 1 : l'élevage des cochons. Première d'une série de 9 enquêtes qui seront révélées chaque jour tout au long de la tenue du salon.

C'est ici : http://www.l214.com/salon-agriculture-2011

Comments

[catherine]

j'ai tellement vu d'images pour être informée,que j'en fait encore des cauchemars.j'ai commencé à regarder la vidéo avec les cochons.et j'ai arrêté;déjà il m'arrive dans mes rêves noirs de me réveiller en sueurs ,j'avais vu qu'on profitait de mon sommeil pour leur faire du mal(à mes cochons à moi)pourtant ils dorment dans une pièce du bas de la maison; on vit un tel monde de violence.les animaux aux premières loges,j'en crève de rage pourtant je ne suis pas une personne haineuse et rancunière de nature

[KlaRA Dsegaspard]

Atroce la vidéo, quel brutes. Ils seraient plus délicats avec des objets très certainement. Ici avec des créatures vivantes et sensibles on y vas avec brutalité, presque en y prenant plaisir.

[terrienne01]

Chasse et corrida suscitent de petits GOEBBELS.

La CONVENTION VIE ET NATURE combat toutes les violences faites à la nature, aux animaux et aux humains.

S’agissant des animaux, l’élevage concentrationnaire, les abattages rituels imposés par les obscurantismes superstitieux, les mauvais traitements infligés dans certains laboratoires multipliant d’inutiles expérimentations,les jeux du cirque appellent une condamnation radicale au nom de la sensibilité animale et de la dignité humaine car lorsque l’homme maltraite la bête il s’abaisse au-dessous de son niveau.

Chasse et corrida, mort loisir et mort spectacle, s’imposent dans l’actualité plus fréquemment que toutes les autres horreurs découlant du défaut d’hominisation.

C’est que ces activités ludiques n’affectent pas que la sensibilité animale.

Elles possèdent une incidence politique majeure.

Ainsi, à titre d’illustration, la chaîne France CULTURE consacre du 21 au 24 février, de neuf à dix heures, des émissions à une histoire de la chasse.

Or, lorsque des journalistes consacrent un article, dans la presse écrite ou une émission télévisée à ces activités de mort, ils sombrent dans la grossière propagande, ne donnant que le point de vue des lobbies pourvus de moyens financiers colossaux leur permettant d’arroser les médias de fausses informations.

Ces journalistes, oublieux de leur devoir consistant à délivrer une information pluraliste et honnête, se muent en publicitaires débiles récitant les mensonges dictés par des officines.

Ainsi, la chasse ne pose pas que les problèmes, d’une part, du mépris de l’animal, être sensible, d’autre part, du rapport à la biodiversité menacée.

Elle pose un défi démocratique et de société.

Un groupe de pressions, ultra-minoritaire, (moins de 2% de la population), mais organisé sur des bases corporatistes, tient l’Etat, dicte ses lois.

Or, la presse officielle n’évoque jamais cette confiscation de la faune, de l’espace rural et des tuyaux de l’information par ce lobby.

Que le monde de la chasse fasse de la propagande constitue bien évidemment son droit absolu.

Nul ne saurait le lui reprocher.

En revanche, nous devons dénoncer les petits GOEBBELS de la presse qui relaient cette propagande, sans aucun esprit critique, sans respecter le pluralisme des opinions, sans mentionner les réfutations éthiques et écologistes.

Lorsque cette presse paresseuse traite de corrida ou de chasse, il est exceptionnel qu’elle offre un espace d’expression à l’immense majorité des citoyens récusant ces jeux cruels.

S’il advenait qu’elle le fasse, il va de soi qu’elle offrirait immédiatement un large droit de réponse aux adeptes de la mort loisir et nous considérerions cela comme parfaitement acceptable.

La réciproque n’est jamais observée.

Lorsque la parole est donnée aux taste-mort, les objecteurs ne sont pas conviés à expliquer qu’un animal ne doit pas être tué pour faire jouir un humain et que la nature n’est pas un stand de tirs.

Pourquoi cette soumission des médias officiels au diktat des lobbies de la mort ?

Ces lobbies sont aux abois et ne peuvent pas supporter la controverse que nous ne redoutons jamais.

L’indigence de leurs arguments, le caractère insoutenable de leurs options, les conduisent à fuir la confrontation.

Seule la censure de leurs opposants les met momentanément à l’abri.

Et puis, fondamentalement, un loisir, un spectacle sanguinaires, sont d’essence antidémocratique.

Ces gens-là fonctionnent dans la négation de leurs opposants.

En cela, les politiciens et pseudo-journalistes complices de ces lobbies, manquent gravement à l’éthique démocratique.

Nous les fustigeons davantage que les concepteurs de la propagande des ennemis de la terre.

Si nos contemporains pouvaient légiférer, à l’issue d’un débat loyal, sur la chasse et la torture tauromachique, il est acquis que ces aberrations disparaîtraient de nos sociétés.

Le sachant, les faiseurs d’opinions s’évertuent à escamoter le débat et voilà pourquoi propagande et censure règnent ici comme en aucune autre matière.

Voilà pourquoi défenseurs des animaux, écologistes mais aussi démocrates devraient se lever pour combattre une dérive féodale des institutions et de la presse paresseuse.

Gérard Charollois

[Et pis quoi enco]

Le salon de l'agriculture "intensive" ou comment produire et consommer plus de "merde" subventionnée !