Une autre existence - La condition animale

Il m'est impossible de te donner mon sentiment sur le nouveau livre de Florence Burgat et pour cause...sa sortie est prévue le 4 janvier prochain.
Voici donc ce qu'en dit son éditeur (Albin Michel) :

"Il faut modifier radicalement notre façon de parler des animaux et reconnaître l'évidence de la condition animale, ne plus penser uniquement par rapport à l'être humain ou par rapport à la nature. Pour cela, l'auteur propose un parcours critique à travers les philosophies qui ont pensé l'animal.

Florence Burgat montre comment l'existentialisme (Sartre et Levinas notamment), plus encore peut-être que la philosophie classique, a liquidé et interdit la question de l'animal. Elle explicite ces positions en développant le thème de l'organisme, non plus en tant que machine mais organisation, et démontre que le sens biologique est autre chose que l'ensemble des parties d'un animal, et qu'il fonde cette conscience animale dans l'angoisse dont les animaux sont atteints. Elle questionne la condition animale, et s'interroge sur la subjectivité des animaux, mettant en évidence leur pensée, leur résistance, avant d'attaquer les traitements inhumains et indifférents qui leur sont souvent réservés, dont elle dénonce l'idéologie sous-jacente.
Enfin, avec l'évidence de la pratique de l'art chez les animaux, l'auteur propose une réflexion sur le symbolique et sur la capacité à symboliser, montrant, pour conclure, que les animaux sont " sujets d'une vie ".

Une invitation à dépasser le cadre de la compassion pour fonder notre changement d'attitude sur la base d'une phénoménologie de l'existence animale, ce qui a des conséquences également sur notre façon d'appréhender la vie humaine."

Comments

[terrienne01]

et bien sûr, je souhaite également à tous mes frères et soeurs de coeur et de lutte la meilleure année possible dans ce monde de fous furieux.

que tous les toréadors, chasseurs et autres tortionnaires aillent se faire foutre (et plus si affinités !).

[catherine]

que dieu entende ces bonnes paroles ,bientôt plus de chasseurs. la planète n'a plus de saison,là c'est pire que l'an passé. si on laissait vivre la terre et ses habitants?

avec toute ma nombreuse troupe,nous vous remercions de votre combat quotidien.Mes 4 cochons en particulier qu'encore trop de gens s'étonnent de les rencontrer "animal de compagnie" quand ils voient leur taille. voir le blog. il parait que c'est minimum 180kg la plus petite à vue d’œil.

[TAOMUGAIA]

Merci surtout pour ton indéfectible soutien désintéressé. Comme tant d'autres lecteurs et visiteurs fidèles, ne sous-estime pas l'importance de tes passages sur ce modeste blog.

Oui, tu as raison, la chasse, comme toutes les autres traditions connes et cruelles, disparaîtra dans les chiottes de l'histoire. Peut-être même plus vite que prévu si Gaïa nous fait payer par antcipation toutes les blessures et les outrages qu'on lui fait subir.

[martine]

"2012 sera en France une année électorale.

Que la médiocrité, l´imposture, l´exploitation reculent pour le bien de l´arbre, l´animal et l´homme, un ordre écologique nouveau que nous proclamons contre leur ordre injuste et mortifère".



Gérard Charollois, Président de la "Convention Vie et Nature, pour une écologie radicale".

Sa lettre est à lire sur

www.ecologie-radicale.org/actu/new_news.cgi?id_news=2312

[Régis]

Et même si c’est un dieu fort inquiétant (bien que portant un joli nom, Saturne), bonne année à tou(te)s les ami(e)s qui « tiennent la tranchée » sur ce magnifique et indispensable blog. Bonne année aux photographes animaliers dont les superbes clichés illustrent régulièrement les billets et montrent que la nature et les animaux peuvent se respecter autrement qu’avec un flingue. Bonne année à tous les militants qui combattent pied à pied contre les cirques exploitant les animaux, contre la destruction des baleines, la chasse, la chasse à courre, la tauromachie et toutes les innombrables formes imbéciles et perverses de maltraitance des animaux, qui va toujours de pair avec celle des humains. Et bonne année au maestro aux commandes de ce blog pour son talent et l’inébranlable obstination qui est la sienne. Quand on aime, c’est connu, on ne compte pas. Il est la preuve vivante que quand on déteste, on ne compte pas non plus. Chapeau Tao !