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Ça branle dans le manche
12 janvier 2012

En Espagne comme en France, viandards partout, en sécurité nulle part

4_sanglier

La racaille des talus a également d'illustres représentants un peu partout. Il n'y a, en effet, pas qu'en France qu'elle applique la consigne 'ça bouge, on tire, on vérifiera après'.
En Espagne tiens ! On est vraiment pas loin de la frontière française en plus. C'est pour ça qu'exceptionnellement, je te relate cette bavure des viandards espagnols car la victime, ça pouvait être n'importe lequel des lecteurs de ce blog.

Il y avait une battue au sanglier organisée dimanche 8 janvier du côté de Maià de Montcal, petit village de la province de Gérone.
Voyant quelque chose s'agiter derrière un arbre, un tueur du dimanche (61 balais, la moyenne d'âge de la vermine des bosquets espagnole est aussi élevée qu'en France) a fait feu.
Derrière cet arbre, il y avait un jeune homme, âgé de 24 ans. Il était venu en forêt pour cueillir des fruits des bois.
Il est mort sur le coup.
Interrogé par la police catalane, le flingueur a avoué qu'il pensait tirer un sanglier. Il a été remis en liberté. Il devra répondre du chef d'homicide involontaire ce qui, comme en France, ne va pas trop le tracasser. Au pire, il sera privé de pinard pendant 15 jours. 

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Commentaires
M
"L´âme d´un chasseur est une carnassière de ridicules et de sottises".<br /> <br /> Jules Renard
C
si des commerçants moultes fois cambriolés qui piègent leur magasin,des personnes agressées chez elles qui se défendent comme elles peuvent avec une arme non de chasse mais de défense avec permis,s'ils tuent ou blessent gravement leurs agresseurs prennent lourd!!!! alors on va prendre son permis de chasse et on flingue direct;après tout on doit bien nettoyer son arme,et le faire où l'on veut,il y a tant d'excuses pour les "asquidents"
R
Terrible, comme encore et toujours, ces drames que l'on peut toujours résumer ainsi : je (le viandard) fais une grosse connerie, mais je m'en fous parce que ce n'est pas moi qui déguste, mais toujours quelqu'un d'autre (la victime). La déresponsabilisation maximum.<br /> <br /> <br /> <br /> Tenez, au fait, on a pas mal parlé récemment en France de deux faits divers dans lesquels deux jeunes se sont suicidés. L'une parce qu'elle était maltraitée par ses camarades de classe, l'autre alors qu'il était en conversation sur Internet. On a moins parlé de la manière dont ils s'étaient tués : si mes infos sont bonnes, la gamine avec le fusil de chasse de son père ; le gamin avec le fusil de chasse qu'on lui avait offert à Noël.<br /> <br /> <br /> <br /> C'est beau, la chasse !
J
Cela arrive effectivement assez souvent ! <br /> <br /> Et souvent ces flingueurs fiévreux sont plaint par la veuve et l'orphelin (à la maison, d'autres chasseurs, des connaissances avinées...) qui racontent à qui veut l'entendre que leur vie est fichue !<br /> <br /> Ils auront la mort de cette personne à jamais sur la conscience. <br /> <br /> A quelle belle fable que celle là !<br /> <br /> Et pourtant c'est la seule petite consolation à laquelle nous pouvons nous raccrocher pauvres amis des animaux que nous sommes.<br /> <br /> La justice n'est que rarement rendue à sa juste valeur dans des cas comme celui-ci.<br /> <br /> J'ai en tête l'exemple d'un chasseur qui a flingué d'un pruneau en pleine tête une pauvre <br /> <br /> dame dont le seul tort était d'être malade en voiture si vous voyez ce que je veux dire.<br /> <br /> L'homme, placé à coté de la route a vu un beau sanglier qui s'est tiré en lui adressant un joli doigt d'honneur mais la balle a ricoché ou je ne sais quoi pour atterrir sur cette pauvre dame. <br /> <br /> Cet homme a été plaint par tous ces congénères et n'a fait que très peu de prison. Les larmes ont coulé dans les foyers pour ce pauvre homme dont la vie été fichue. "Le pauvre quand-mêmê, ça pourrait nous arriver la même chose à nous, c'est vite fait une balle qui part pas dans le bon sens et boum en taule ! Putain"<br /> <br /> Cela fait quelques années que cela est arrivé et miracle de tous les saints réunis il rechasse enfin !<br /> <br /> Croyez-moi il ne fait pas bon trainer dans les bois en ce moment !<br /> <br /> Bonne journée et félicitation pour le boulot qui est fait ici.
A
Ça se passe de l’autre côté des Pyrénées. Pour s’entraîner au tir, certains chasseurs espagnols ont remplacé les disques d’argile par des cailles vivantes. Une tradition barbare et indigne de l’humanité que One Voice condamne et contre laquelle l’association appelle à agir.<br /> <br /> <br /> <br /> L’information publiée sur le site du Nouvel Obs. le 24 septembre est à peine croyable et confirme, si besoin était, certains échos publiés précédemment sur des blogs et autres sites internet. Alors que la Catalogne franchissait un pas historique avec la dernière corrida organisée sur son territoire, on apprend que l’Espagne pratique une autre tradition barbare : le ball-trap avec êtres vivants. Quand partout ailleurs les ball-traps permettent de s’exercer au tir sur des plateaux d’argile, dans ce pays ce sont des cailles vivantes qui servent de cibles.<br /> <br /> <br /> <br /> Les cailles sont en effet introduites par un lanceur dans des sortes de canons qui, après avoir été réarmés, propulsent l’animal dans les airs afin qu’il soit tiré. La violence de la propulsion tue d’emblée nombre des volatiles. Celles qui ne succombent pas tout de suite sont incapables de voler. Si elles sont mortellement touchées, elles sont chanceuses. Les blessées agoniseront au sol, jusqu’à la mort, au milieu de centaines de feues leurs congénères. Les tireurs ne prennent pas le soin de faire disparaître les traces de leur barbarie, seules certaines personnes en quête de cailles à bon prix se chargent de prélever les animaux consommables. Les autres sont abandonnées sur ce champ de bataille sanglant.
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