Accident de chasse à Angirey : mollet écrémé

(Dédé, fin connaisseur en matière de glands, le jour de ses 3 ans)

Faut pas gonfler Dédé quand il se lustre le poil. Dédé, c'est pas un cave, les casse-couilles, il les met vite fait au tapis surtout quand ce sont des chasseurs. Les viandards et Dédé, ce n'est pas une affaire qui marche.
Dédé, c'est un sanglier bien à l'aise dans ses jarrets aussi, mardi 30 octobre, du côté d'Angirey (Haute-Saône), route de Vellemoz, il n'a pas hésité à avoiner grave un chasseur qui lui avait marché dessus. Oui, t'as bien lu ! Dédé était peinard tranquillos dans son fourré et l'autre, fusil à la main, il lui marche dessus !

Sans le faire exprès bien sûr mais quand même...Pouvait pas faire gaffe ? Et de toute façon, qu'est ce qu'il venait faire chier le monde dans ce bois à vouloir tuer du volatile...

Alors Dédé a chargé le type et lui a arraché le mollet avec ses défenses. Carrément arraché. La gerbe. Grièvement blessé (crois-moi, il ne suffisait pas d'un peu de dakin pour soigner la plaie), il a été héliporté et transporté à l'hosto de Besançon.

Comments

[Frank]

Bon, pour ceux d'entre nous qu'ont la tévé, je vais faire l'article pour une émission médiocre dotée d'un animateur ridicule (ça commence bien...)



Dimanche 4, vers 20h et des broquilles, peut être intéressant de jeter un glaze sur E=M6, y'a l'ami Fred qui fait son intéressant dans le poste.



La publicité nous prend pour des cons. La publicité nous rend cons. (Cavanna)

[Frank]

Turdus, dans ce cas, plutôt des Kinks que des Stones, et je m'en vais te narrer pourquoi :



Angie étant le diminutif d'Angela, Angirey contenant "Ray" qui se trouve être le prénom de m'sieur Davies, des Kinks, donc, ça nous donne Angela Davies, ça fait joli.



Et comme je ne peux pas y trouver de satisfaction, on le prénommera Lola.



CQFD

[Turdus]

Le sanglier je l'aurais bien appelé Angie, celui des stones, il le mérite bien à Angirey.



Le récit de frank ça me rappelle mon passage à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers(avec les majuscules s'il vous plait).

c'est pas moins pire comme dirait l'autre, tout aussi con et cruel dans un autre genre. mais il se trouve que je refusais totalement toute tradition, ces crétins m'ont fait perdre un an de mes précieuses études et deux ans ensuite car j'ai du recommencer en fac à plus bas niveau n'ayant pas validé mon obtention du concours.



Si certains gadz'arts me lisent ils me reconnaîtront peut être, doit pas y 'en avoir des masse de HU (comprenez hors usinage), qui se tape bac plus trois pour entrer dans une école de débiles mentaux et ne pas s'en être rendu compte avant.



Je déteste cette école et tous les abrutis qui en sortent. Seule Ségolène Royale leur a tenu tête lorqu'elle a fait passer une loi anti bizutage qui les a contraint de rester fermés à la rentrée jusqu'à ce que ça obtempère.



ils ont plié mais je suis sur que ça a repris de plus belle avec les années de droite.



Je ne vais pas décrire ce qui s'y passe ce serait trop long mais ce sont des traditions ça rime avec "tout ce qui est con"



"une bombe" c'est tout ce que j'avais envie de faire quand j'en suis sorti.

[Frank]

Ca vient de tomber sur les téléscripteurs :







Saint-Cyr: décès d'un élève-officier après un exercice de nuit dans un étang



Un élève-officier de 24 ans est décédé lors d'un exercice de nuit dans un étang à Saint-Cyr Coëtquidan (Morbihan), probablement de noyade accidentelle, et deux enquêtes ont été ouvertes, l'une par la justice, l'autre par le ministère de la Défense.



Une association de défense des militaires, l'Adefdromil, a estimé que l'exercice dans lequel l'élève-officier avait trouvé la mort était "ni plus, ni moins qu'un bizutage".



Le sous-lieutenant Jallal Hami, de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan (qui compte trois bataillons d'environ 145 élèves chacun), avait intégré l'école directement en 3e année "sur titre" en raison de son niveau d'études.



Comme il est de coutume pour les élèves dans son cas, le jeune homme, originaire de la région parisienne, participait lundi à une soirée dans le cadre du cursus de transmission des traditions avec les élèves de première année, avec un programme validé par les autorités militaires, a-t-on appris auprès du procureur de la République de Vannes, Thierry Phelippeau.



La soirée, la deuxième du genre depuis la rentrée, portait sur le thème de la Seconde guerre mondiale, et "sur la base du volontariat", 12 élèves ont ensuite participé à une épreuve physique vers minuit, la traversée d'un étang sur environ 50 mètres, encadrée par des élèves de deuxième année, a expliqué le procureur.



Lors de l'exercice, pour lequel des projecteurs éclairaient l'étang, une coupure de courant a eu lieu pendant "quelques minutes". Après cette coupure, des recherches ont été lancées pour retrouver le jeune sous-lieutenant qui manquait à l'appel et dont le corps sans vie a finalement été découvert.



"On privilégie la thèse d'un décès accidentel, vraisemblablement par noyade", a expliqué M. Phelippeau. Comme pour tout décès, une enquête a été ouverte pour rechercher les causes de la mort, confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Vannes, et une autopsie devait avoir lieu mardi après-midi.



Dans un communiqué, une association de défense des militaires, l'Adefdromil, a affirmé que "cette activité programmée n'était ni plus, ni moins qu'un bizutage, appelé +bahutage+ à Saint-Cyr et transformée en +transmission de traditions+ pour camoufler une activité interdite, sous une appellation relevant de la langue de bois".



"Enquête de commandement"



Outre l'enquête en cours, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, informé du "tragique décès" de l'élève-officier survenu dans le camp de Coëtquidan, a ordonné "une enquête de commandement visant à déterminer dans les plus brefs délais les circonstances" du drame "et les responsabilités éventuelles".



Selon ce communiqué, Jallal Hami "avait démontré un rare sens du collectif et de grandes qualités intellectuelles et morales. Il parachevait à l'Ecole de Saint-Cyr une scolarité déjà brillante".



Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan ont été marquées par le décès de deux élèves officiers dans la nuit du 12 au 13 janvier 2004, lors d'un exercice en montagne.



Les deux élèves, un Nigérian et un Togolais, participaient à un exercice d'aguerrissement en Haute-Ubaye et étaient morts de froid. Deux officiers avaient été condamnés à des peines de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Marseille en 2007 pour avoir involontairement causé la mort des deux élèves.



L'accusation reprochait aux officiers d'avoir voulu rejoindre un objectif en une journée alors qu'il était prévu en deux jours, entraînant l'épuisement des stagiaires qui se sont retrouvés piégés dans des conditions décrites par certains comme apocalyptiques.



Saint-Cyr Coëtquidan forme les futurs officiers de l'armée de Terre dans quatre écoles différentes: l'Ecole spéciale militaire (200 officiers issus du recrutement externe, formés en un ou trois ans), l'Ecole militaire inter-armes (recrutement interne, 100 officiers formés en deux ans), l'Ecole d'administration militaire et le 4e bataillon de l'Ecole spéciale militaire (stages courts d'une semaine à six mois pour 1.200 stagiaires par an).







Bon, sérieux, je ne savais pas qu'il existait une "association de défense des militaires"; on adhère où ? C'est combien?



Entre le défuncté et ses ex-potes futurs radiés, ça fait un tas de proto-chasseurs en moins.



Sinon, le patronyme de type non-gaulois vachement prononcé du bizuté n'y est sans doute pour rien dans l'exercice imbécile qui n'est pas un bizutage, assurera l'état-major de la grande muette.



C'est chouette de survivre dans ce beau pays qui entretient moult traditions imbéciles sous je-ne-sais quel prétexte crétin.

[Frank]

Dédé, on le connaît bien, par chez nous. C'est bien simple, il passe toutes ses vacances d'hiver à La Bresse, et même aux tire-fesses, faut pas le faire chier.



Caractère de cochon, mais le bon gars.



Alors le confondre avec un vulgaire paillasson, quand il roncaille, ça vire vite à la foire à la calotte. Pis l'odeur d'une botte en plastoque pointure 44 marinée 2003, au réveil, ça énerve.



Un peu déçu, quand même, m'a-t'il confié tout à l'heure au téléphone : pas de cartouche engagée dans le canon, pas de tir malencontreux, il a fallu finir le travail à la défense (prends pas la peine de choper un RER, c'est pas la même).



Brave bête !